Deux mille vins? Il faudra…

Sous terre, dans le métro à Paris.

Bonjour!

Vous pouvez mettre le son, c’est mon piano. On ne sait pas ce que la musique raconte, mais étant des mêmes doigts sur un autre clavier, supposons qu’elle dise quelque chose, qui peut-être recouvrira le retard que j’ai mis et les difficultés que j’ai eues à écrire ces voeux.

…Les voeux de nouvel an sont-ils une parenthèse qui ferait abstraction du moment ou de l’époque ? Si certains peuvent s’y limiter, Condroz belge ne peut s’y résoudre.

Je ne cache pas devoir beaucoup à Karl Marx, si imparfaitement que je puisse le connaître. La lutte des classes me paraît de loin la meilleure façon de décrire l’histoire, même si elle est souveraine a posteriori plus que pour construire l’avenir. Ceux qui avec le marxisme ont cru disposer de la science de l’histoire, je pense aux trotsko-léninistes de 1917, ont été poussés à de terribles errements: dame, si la révolution est une science, elle ne souffre qu’une seule réponse à chaque étape, et ces camarades qui avaient partagé les geôles tsaristes se sont entretués pour la « ligne juste », avant de créer une nouvelle et originale classe prédatrice, celle des propriétaires de la classe ouvrière. Heureusement cela n’efface pas ce qu’il y a d’intéressant et de puissant chez le vieux Karl.
Cependant, lorsque j’ai lu, cet été, la somme de Jared Diamond, Effondrement, ma vision de la lutte des classes en a pris un sacré coup. Lire la suite