À chaud

DrapeauUE_sur-croix_gammée_@mixalisg80
Internet. Le genre d’images que suscite l’action des (ir)responsables de l’UE

Bonjour!

Wolfgang Schäuble a raté ses tentatives réitérées de pousser la Grèce à la sortie. C’est une victoire du mythe de l’euro dans l’opinion grecque. – Et aussi du recul devant un inconnu redoutable, malgré l’exemple trop peu diffusé de l’Islande.

Tout le reste est sinistre. Est-ce que la scène grecque va encore nous surprendre? Elle a fait des choses extraordinaires et totalement imprévues.

Eric Toussaint pense que le gouvernement Tsipras aurait dû menacer de suspendre le paiement de la dette unilatéralement. Mais il n’y avait pas de soldats pour cette campagne-là. D’accord avec lui qu’ « une restructuration conditionnée par des mesures néo-libérales est un mauvais accord. »

L’UE écoeure même les fonctionnaires européens, dit Le Monde.

Je pense comme d’autres que l’Union commence sa chute. Le roi est nu. L’Union Européenne n’est pas le culte de la paix. Sa désUnion a commencé, et la propagande de guerre de la Bild Zeitung et consorts ne la sauvera pas.

Par ailleurs, le monde, même stupéfait, ne s’arrête pas de tourner.

L’Espagne vote en novembre.

La bulle de la finance globalisée, de cinq fois le PIB mondial, ne peut qu’exploser prochainement. Dans les quatre ans, selon Gaël Giraud. De cela aussi, les intégristes du marché qui gouvernent l’UE ont peur. Ils ont craint que la Grèce ne soit le premier domino, et la peur a nourri leur haine de gens qui n’ont jamais prévu de s’entendre dire non.

Prosit !

Guy

Post scriptum
L’image ci-dessus est plus un symptôme qu’une vérité.
L’UE, soi-disant garante de la paix sur notre continent, nourrit ce genre de productions.
C’est la guerre par d’autres moyens, et c’est terrible.
En faire une opposition entre nations est une confusion et une arnaque. Il y a des « fascistes en col blanc », les économistes ultra-libéraux et leurs maîtres, dans tous les pays!
Une UE qui a la responsabilité de construire pour la paix, le prétend et s’en vante, ne devrait pas donner le flanc à ces critiques. Et encore moins sous cette forme-là. Sa faillite commence.

2 réflexions au sujet de « À chaud »

  • 14 juillet 2015 à 21h55
    Permalink

    Réponse à un désabonné:

    Bonsoir,

    Je m’étonne que vous me demandiez de vous désinscrire pour la deuxième fois, car je procède toujours à la désinscription dès qu’elle est demandée, comme je le fais maintenant. Je ne vois pas l’intérêt que j’aurais à faire autrement. Une erreur s’est donc produite quelque part dans la chaîne des infos.

    L’image des deux drapeaux illustrant mon billet est certainement choquante, et le problème est précisément que les hiérarques de l’UE, en bonne partie non élus, ont leur part de responsabilité dans ces réactions certainement inadéquates et excédées, prises dans l’émotion. J’ai dû ajouter un post-scriptum en ligne à mon billet pour l’expliquer à certains de mes lecteurs dont je ne m’étais pas fait comprendre.
    Partout l’UE suscite des rejets, et peut-être préférez-vous un rejet de droite qu’un rejet de gauche, la fille Le Pen à Tsipras.

    Le traitement fait collectivement, sans nuance, à l’ensemble de la population grecque, en réalité surtout aux plus faibles, est précisément, pour de plus en plus de citoyens européens, la marque et la preuve d’une UE (supposée) née pour cultiver la paix, qui ne fait pas ce qu’elle doit, mais au contraire ravive les vieux démons qu’elle prétend conjurer.
    Quelle erreur ont fait les sans-logis et les petits Grecs acculés à la ruine et au suicide? Et d’où Guy Verhofstadt, juste par exemple, qui cumule onze mandats pour des revenus indécents, tire-t-il une légitimité pour faire la leçon en matière de bonnes pratiques? Un peu d’exigence et de cohérence, que diable!
    Jamais l’UE ne s’est préoccupée de la corruption grecque, au contraire elle en a tiré des marchés et des bénéfices, et l’a nourrie, mais aujourd’hui que pour la première fois un gouvernement d’Athènes est prêt à s’opposer aux oligarchies corrompues, pour des raisons idéologiques et bornées le voleur d’impôts belges et européens Juncker et consorts trouvent à y redire.

    Il faut cesser de parler de « la » Grèce qui n’est pas une entité homogène mais un lieu de conflits et de sous-groupes divers, comme l’est chaque pays d’Europe et du monde, et ce n’est pas Jacques Attali qui va vous aider à faire dans la nuance utile. « La » Grèce dans l’erreur, c’est trop facile, et indigne de son gros cerveau.

    La finance est tueuse et sur-développée, elle bénéficie d’un protectionnisme mondial en airain. Nous ne perdons rien pour attendre, la crise financière qui vient effacera celle de 2008 comme une aimable plaisanterie. Et si vous voulez vous donner la peine de lire un peu de Jean Ziégler, il vous donnera cent exemples de décisions de la finance qui tuent des enfants dans le monde.

    Pour la famille royale aussi, vous ne m’avez pas compris. Très simplement, le principe héréditaire n’a rien à voir avec la démocratie.

    En résumé, vous êtes désinscrit de ma liste.

    Répondre
  • 13 juillet 2015 à 19h22
    Permalink

    Tout à fait d’accord avec l’article. L’Europe telle qu’elle devient est un monstre de dictature où les technocrates on rompu tout contact avec le peuple européen. Ces gens se remplissent les poches et se permettent encore de se moquer des gens. Lorsque j’ai vu et entendu Verhofstad vociférer j’ai eu envie de vomir. Que cet imbécile regarde ce que devient son pays et qu’il secoue ses deux neurones avant d’ouvrir la bouche et qu’il compare ses scandaleux salaires avec ceux des citoyens belges.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.