La prohibition ouvre un marché à la criminalité organisée et l’enrichit.
Elle coûte aussi d’inutiles frais de police et de justice, invalidants et absurdes.
Le cas de la prohibition de l’alcool au États-Unis dans les années 1920-1933 a été exemplaire et sur-documenté. Pour le cannabis, comme pour d’autres produits, ces derniers autrement dangereux, les acteurs de terrain plaident depuis des décennies pour une légalisation variable selon les cas, large pour le chanvre indien (le cannabis), et très contrôlée pour l’héroïne, mais les gouvernants montrent ici une funeste rigidité et un respect hors de proportion autant qu’irresponsable, de la morale obtuse et conservatrice la plus surannée. Ils exercent le pouvoir, mais surtout pas celui de questionner, informer, éduquer leurs publics.
Cela tombe pourtant sous le sens ! Si les démocraties électorales étaient conséquentes avec leur théorie officielle du peuple souverain, ce sujet ne serait plus qu’un objet historique. Lire la suite
J’ai hésité entre plusieurs titres:
Incompétences systémiques de la justice en démocratie libérale,
Le jour où la police vous a pris pour une logisticienne, un logisticien, **
Comment la justice est égale pour tous,
Ce qui vous attend en cas d’erreur judiciaire,
Certains paient cher les fantasmes de l’antiterrorisme,
Quel est le point commun entre Fleury-Mérogis, Vendin-le-Vieil et Marche-en-Famenne? …
La réponse à cette dernière question s’énonce « La vie brisée de Rabah Meniker » , et le mot « fantasme » est emprunté à un de ses avocats, …preuve judiciaire faite aujourd’hui. Lire la suite
Ce billet reprend des éléments d’une discussion tenue avec une amie chère au cerveau affûté, bio-ingénieure de formation. La « lettre à Charlie » en question (PDF), écrite par un professeur non médecin à l’Université de Bordeaux, est longue de 16 pages que je n’ai pas lues en entier, et j’explique plus bas pourquoi je n’y ai pas consacré plus de mon temps de lecture disponible, déjà très encombré. Lorsque je relève dans un texte des abracadabranteries patentes, je l’écarte, sachant qu’inévitablement des choses exactes peuvent y être avancées, qu’en général je trouverai ou ai déjà trouvées ailleurs, surtout si elles sont cruciales.
Je présente donc ceci au cas où les heures déjà passées à cette affaire qui a fait son « buzz » seraient utiles à l’une ou l’autre lectrice ou lecteur. Lire la suite
Attention, ceci est du lourd, qui demande du temps et de la disponibilité d’esprit. Mais dame, nous aimons apprendre, non.
Si tout s’acquérait par des clics, on le saurait et nous ne serions pas ce que nous sommes.
Je vous propose ici un entretien réalisé par Blast, ce nouveau média en ligne créé par Denis Robert et des amis, qui a recueilli un formidable appel aux dons, ce qui indique bien l’attente et un besoin, et dont Condroz belge a déjà parlé non sans enthousiasme. Je n’ai pas hésité à me faire sociétaire.
La question posée en titre est historique, et ici c’est un philosophe qui s’exprime, Michaël Fœssel. Lire la suite
« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », écrivait Albert Camus.
Les usagers de l’expression selon laquelle nous sommes en « dictature sanitaire » se trompent au moins doublement.
Ils se trompent d’abord parce qu’il faut réserver le mot de dictature à des réalités plus spécifiques et sanglantes que l’état de choses actuel. Dans une dictature, ces dénonciateurs n’auraient pas eu l’occasion de répéter une seule fois leur philippique avant l’emprisonnement ou la torture. À force de recourir à des outrances, les mots se vident de leur sens et deviennent manquants.
Les usagers de l’expression « dictature sanitaire » se trompent ensuite parce que cette supposée dictature n’est pas « sanitaire ». Lire la suite
Comme on peut le constater en parcourant Condroz belge, je ne perds pas de temps à polémiquer avec des « antivax » et autres partisans de la « dictature sanitaire », plus ou moins inévitables sur la toile.
Mais je relaie ici un article du site Lundi matin.
…
J’ai déjà écouté une vidéo de Louis Fouché, et je n’en écouterai pas de deuxième. Ce médecin réanimateur parle avec clarté et douceur, et je le trouve tout à fait inutile. En fait, il est toxique.
(J’ai consacré un billet de Condroz belge au professeur Renaud Piarroux, l’épidémiologiste français qui a éradiqué le choléra importé en Haïti par les soldats népalais, Lire la suite
La liste des pays retenus ici est arbitraire. Il s’agit de la Belgique et des pays limitrophes, d’autres pays européens et de la Colombie où sont noués des contacts personnels, de la Suède en raison des particularités de sa politique sanitaire, des EU et de la Chine pour des raisons évidentes, et d’Israël en tant que pays le plus vacciné au monde, que ce soit complètement ou avec une dose au moins. Les autres pays du monde se trouvent sur la page indiquée ci-dessus. Lire la suite
La France vient d’interdire les vols vers, ou depuis, le Brésil.
Pourquoi?
Parce que le variant brésilien P1 fait un massacre dans son pays d’origine et touche beaucoup de gens entre 20 et 40 ans, après le surgissement il y a quelques mois, à Manaus d’abord, d’un variant « efficace », c’est à dire plus contagieux, car le variant qui s’impose est tout simplement le plus contagieux, tandis que les variants, c’est la vie normale des virus. Supposons donc que le variant brésilien dit P1, qui vient par ailleurs d’être identifié en Colombie britannique dans l’est du Canada, est le même ou le cousin de celui de Manaus. En fait, « variant P1 » est un label approximatif : « ce sont plusieurs dizaines de variants, qui contaminent aujourd’hui au Brésil des malades de plus en plus jeunes » .
Le pouvoir français est un des extrêmes de ces gouvernements qui prennent des mesures trop tard, quand il n’est plus possible d’ignorer une évolution qui était éventuelle, probable, ou évidente. Je me propose d’adopter une grille de lecture, « Le coup de sonnette d’après » , pour subodorer, ou inférer, une information non divulguée mais qui ne peut laisser sans réponse. Lire la suite