(Ce billet est également publié sur le blog d’Attac Liège)
Bonjour!
Comment fuir les entreprises numériques soumises à l’administration Trump.
1.
Le site américain wired.com, consacré à tout ce qui tient à la numérisation de notre monde, s’inquiète de l’administration Trump et recherche des sites et applications dont aucune filiale ou serveur ne sont ni étatsuniens, ni d’un des pays associés à la surveillance d’État US, les quatre autres membres de la Five Eyes Alliance : Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande: https://www.wired.com/story/trump-era-digital-expat/ .
Voici un extrait et l’avertissement figurant sur cette page, consultée le 10 avril:
As Google explains, an NSL is “one of the authorities granted under the Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA).” Google adds, “FISA orders and authorizations can be used to compel electronic surveillance and the disclosure of stored data, including content from services like Gmail, Drive, and Photos.”
(Comme l’explique Google, une NSL est « l’une des autorités reconnues par le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) ». Google ajoute que « les ordonnances et les autorisations de la FISA peuvent être utilisées pour imposer une surveillance électronique et la divulgation de données stockées, y compris le contenu de services tels que Gmail, Drive et Photos »)
(…)
If you use a US-based service, your private data is NOT yours.
🚩 The US PATRIOT Act lets the government access your data WITHOUT your consent—no warrant needed. Yes, even if you’re not American.
🚩 The Five Eyes Alliance (US, UK, Canada, Australia, New Zealand) means that if one country gets your data, they ALL get it. Your info can be passed around intelligence agencies without you knowing.
🚩 Even if you use a non-US service, you’re NOT safe. If the company has servers, offices, or employees in the US, it can be legally forced to hand over your data to the US government.
🚩 Big Tech is NOT your friend. Companies like Google, Apple, Microsoft, and Amazon comply with these laws [se conforment à ces lois] and give your info to intelligence agencies [agences de renseignement] on request.
🚩 Once your data is in their hands, it NEVER disappears. Even deleted files, old emails, and private messages can be stored, recovered, and used against you.
2.
Une autre page signalée par la précédente envoie vers une liste de toutes les entreprises qui ont au moins un pied (sic) sur le territoire US, et les alternatives qui y échappent.
« Non-U.S. Alternatives List »: https://github.com/anitwek/alternatives-to-us. Par types d’applications:
More EU-Based Alternatives & Resources ← (NEW SECTION!)
3.
On trouve aussi une liste de l’Union européenne des alternatives européennes aux entreprises numériques susceptibles d’être tenues de livrer leurs données à l’administration Trump, « European alternatives for digital products », https://european-alternatives.eu/, par types d’applications. Cette liste, actuellement présentée uniquement en anglais et allemand, est tenue à jour constamment. Cette liste existe aussi selon les applications les plus connues, c’est la section New section ci-dessus: https://european-alternatives.eu/alternatives-to.
Rappelons que les entreprises européennes ayant une ou plusieurs filiales aux EU, ou simplement des serveurs là-bas, sont exclues de la sécurité.
Bien sûr tous les sites Maga, Meta, Google, Amazon, Microsoft etc, petits et grands, sont des monstres de porosité et d’espionnage.
Gmail doit être proscrit, il nous tient par la paresse, la facilité et la gratuité, apparente, car comme le disent les agents du marketing eux-mêmes, « Si c’est gratuit, c’est toi le produit. »
Avec l’administration Trump, les géants des affaires, ces nouveaux barons voleurs, et le pouvoir politique, ont fusionné.
…En attendant la fission nucléaire de leurs divergences et rivalités, des nuisances de fin de mois faites à l’électorat trumpien, et d’autres impasses boursières ou non, d’un jeu international lose-lose.
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Crédit butinage: les potes.