La violence des riches

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Bonjour!

« La violence des riches – Chronique d’une immense casse sociale » est le dernier livre des Pinçon et Charlot, qui sont sociologues, spécialistes chevronnés de la grande bourgeoisie, mari et femme, et grands praticiens de la course à pied (« Courir est une nécessité intellectuelle » .)

Des amis m’ont parlé d’un passage de la co-auteure à la télévision sur une chaîne française. Les chaînes ça enchaîne, je n’ai pas la télévision, c’est un principe, et ça me coûte cher. Je n’en parle donc que de seconde main et de troisième oreille. Des deux journalistes qui s’entretenaient avec elle, l’un s’est écrié « Mais si tout le monde lit votre livre, c’est la révolution! », phrase impossible en Allemagne où d’après Pierre Sarton du Jonchay il n’y a jamais eu de révolution politique. Et les deux ont dit avoir aimé le livre à 90 ou 99 pour-cent, après quoi ils ont consacré la totalité de leur émission à des critiques négatives de l’ouvrage. Je n’ai pas la télévision, et cette anecdote, outre qu’elle confirme tout le bien que je pense du petit écran, me paraît offrir une excellente recommandation pour l’ouvrage.

Voici quelques extraits d’un entretien de Monique Pinçon-Charlot avec la blogueuse et journaliste Agnès Rousseaux. Lire la suite

Bart Le Tisserand, faim de Belgique – 1/2

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Vroeger was alles beter, « Avant, tout était mieux » – Photo G. L.


Il était une fois un petit  homme qui s’appelait Bart Le Tisserand.

Il était certes assez grand, en taille, par rapport à ses concitoyens, et il a certes occupé quelques hautes fonctions parmi eux. Pourtant, c’était un petit homme.

Dans son pays de dimension modeste, la Belgique, Bart Le Tisserand voulait que la province où le hasard l’avait fait naître, la Flandre, devienne un pays à part entière, autrement dit: un pays plus petit. Bart Le Tisserand pensait qu’il serait un grand homme s’il menait à bien cette mission, rendre son pays plus petit. Lire la suite