Le climat encore, en CHuisse aussi

 

 GIEC en Suisse

Bonsoir, bonjour !

Des amis chers se fichent des alertes au climat, parce que d’une part ils n’aiment pas les installés subsidiés du GIEC, et parce que d’autre part ils pensent que l’humanité s’en sortira, fût-ce avec une réduction de la population mondiale de quarante ou de de quatre-vingt-dix-neuf pour-cent, mais qu’elle s’en sortira. Bravo.

Le cadre étant posé, et les Néerlandais, en prévision des décennies qui viennent, car ils font ça depuis le onzième siècle tout de même: disputer des terres à la mer, ou à la mère, les Néerlandais donc ayant remis quelques terres indéfendables aux eaux salées, voici le passage supposé d’un climatologue membre du GIEC, peut-être au titre de bouffon du roi, Hervé Zieba, à la télévision suisse, pardon, CHuisse.

J’ai fait une petite recherche entre les tétons gigantesques et felliniens de Madame Proutgueule et de ce monsieur Zieba je n’ai pas vraiment pu trouver les états de services académiques, autrement dit je ne suis pas sûr que lui et ses cheveux existent, mais quoi qu’il en soit, je me dis que bientôt nous verrons des gens très respectables dire au micro et devant les caméras des choses peu respectueuses comme « nous sommes dans la merde » . Je pense que réellement ce moment va, ou risque réellement très sérieusement d’a-r-r-i-v-e-r. Je vois d’ici la tête de premier de classe de notre climatologue belgo-belge, et à ce titre plus tiède que tiède, vice-président du prix Nobel GIEC, mossieur Van Yppersele, proche parent ou simplement éponyme du chef de cabinet de la chiotte royale belge, je m’égare, mais cabinet c’est cabinet, je l’imagine le Van Yppersele du GIEC bientôt tomber dans l’abattement et nous dire et répéter à longueur d’interviouille de deux minutes: « Nous sommes dans le purin, nous sommes dans le caca, nous sommes dans la merde. Le climat, c’est foutu, c’est baisé, c’est chié, le climat, c’est merdé, c’est spermé. »
http://www.youtube.com/watch?v=TpXU7292gI4#t=85

Oui, je crois, toute révérence due, que ce grand moment de la libération des paroles interdites s’approche et que l’in-ouï, le jamais entendu, va se dire couramment dans le chaos de la chute, du saut de paradigme pour le dire positivement, du bordel et de la décadence ou de l’apocalypse peut-être faut-il dire.

En termes plus techniques, nous approchons de la panne système que Paul Virilio attend depuis trente ans, de l’accident fractal mâtiné ou pas de coloration papiste catholique. Même cet Argentin qui refuse les appartements papaux à Rome, ce que je ne peux considérer autrement que sympathique, parle de l’économie et des pauvres, formidable, mais hélas pour dire pas grand chose de plus que prétendûment la charité des riches est plus que jamais indispensable, et cela je ne peux le considérer autrement qu’antipathique, pour parler modérément. Par exemple, une des stars de la désolation, Bush le jeune, aime ou dit aimer, parle de la compassion.

*

C’est quoi le sujet?
Le sujet, c’est çui-ci (et CHui-ci) : quand la fin du monde approche, les folies personnelles se débrident.

Tous bientôt fous, bonne nuit, bonne journée.

Guy

Une réflexion au sujet de « Le climat encore, en CHuisse aussi »

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