Bonjour!
La technique de l’ARN messager poursuivait l’hypothèse de créer des traitements personnalisés contre le cancer, la machinerie génétique de chaque patient produisant des anticorps sur mesure contre les cellules affectées et indésirables, et contre elles seules.
Quand le SARS-CoV2 est apparu, les chercheurs an ARNm se sont dit « Mais nous pourrions créer un vaccin contre ce nouveau virus! », et en moins de 48 heures chez BioNTech ils ont dessiné la molécule ARNm à produire, comme à peu près dans le même délai chez Moderna. La production de la molécule ARNm spécifique prend ensuite six semaines, après quoi doivent se dérouler les essais cliniques et l’agréation par les autorités sanitaires, dans un délai aujourd’hui ramené autour d’un an, vu, entre autres, la taille multipliée des échantillons de testage, un sujet qui reste controversé, accordons ça (ou pas) aux « AntiVax » pour les occuper, tandis qu’un professionnel déclare que « des choses qui auraient pu s’étaler sur une décennie, voire 15 ans, ont été comprimées en un an ou un an et demi… »
Cela connu, nous lisons dans un article du Guardian , « Cancer and heart disease vaccines ‘ready by end of the decade’Cancer and heart disease vaccines ‘ready by end of the decade’ », des détails sur l’avancement des recherches. (Ici une traduction Deepl en format Word : « Les vaccins contre le cancer et les maladies cardiaques seront ‘prêts à la fin de la décennie’ »)
Vous souhaitant bonne lecture, je ne peux cependant omettre une remarque incidente: ô éternels anthropomorphisme et assignation de sujet abusive chez les scientifiques – ne parlons pas du grand public, ni des adorateurs de l’intelligence artificielle :
The jab helps the immune system thinking it is encountering…
Le vaccin aide le système immunitaire à penser qu’il est confronté…
Quoi qu’il en soit, comme nous dit le correspondant de Condroz belge : « Accrochez vous ! » [les vieux.]
Guy
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Crédit pioche: Jacques du Guerny.