Bonjour!
Dans cette affaire du covid-19, j’aime considérer les débats et faux débats comme une « guerre des peurs ».
Peur d’une maladie d’abord inconnue et méconnue encore, d’une part, et peurs de la nouveauté (ARNm), de la piqure (10 à 15 % des adultes!), des pouvoirs de l’argent, d’autre part. Cette vision ne rend pas compte de tous les éléments crispateurs, mais elle m’amuse. Une des leçons que je tire, c’est la formidable prééminence des aspects subjectifs et irrationnels dans la répartition des opinions aussi documentées qu’elles se présentent. Depuis mes treize ou quatorze ans (je m’en étonne le premier), j’ai la conviction qu’entre deux visions totalement opposées et incompatibles, des livres savantissimes défendent l’une et l’autre, ce qui déplace mon regard dans la recherche d’une conviction personnelle. Umberto Eco par exemple, à qui je ne peux me comparer, se faisait fort de trouver, dans le XIème siècle chrétien, des ouvrages qui rendraient compte de n’importe quelle querelle d’aujourd’hui : je note. Au final, j’ose croire que les querelles sur le covid m’ont rendu plus modéré, moins jugeant devant l’étalement des subjectivités.
Je me place résolument du côté de la peur de la maladie, toujours méconnue disais-je. Et voici un article qui relève des effets sur le cerveau, cognitifs et autres, qui seraient en partie ou totalement irréversibles après une infection au covid-19 qui, nous le savons bien, n’est une maladie respiratoire que par son mode de contagion.
L’article se trouve dans The conversation.com, « Comment le Covid-19 peut affecter le cerveau et le QI », avec une intéressante vidéo en anglais. Si vous n’êtes pas familier de cette langue, cliquez sur la roue dentée pour activer les sous-titres anglais non automatiques, puis sur traduction automatique, français, et vous aurez des sous-titres en notre langue presque parfaits.