Bonjour !
- Un robot militaire, drone ou autre, fonctionne potentiellement, en tout ou en partie, sans contrôle humain.
- Un robot militaire fonctionne à l’intelligence artificielle.
- L’éthique artificielle ? Elle n’est pas au programme.
- Le développement de ces machines est massif dans le monde, et leur usage déjà fort répandu.
Arte a consacré à cette évolution des pratiques guerrières une émission de sa série Le dessous des cartes, « La guerre au XXIe siècle : des robots et des hommes » . (Présentatrice: Émilie Aubry.)
Nous y apprenons à la minute 10 que 30 pays initialement, non producteurs d’armement, ont demandé un traité d’interdiction préventif des drones militaires robotisés, et que les 120 pays du groupe des non alignés les ont rejoints ainsi que le parlement européen.
Mais « Douze poids lourds de la défense freinent ces tentatives de régulation » .
La Belgique en est : États-Unis, Royaume-Uni, Suède, Irlande, Pays-BAS, Belgique, Espagne, Turquie, Israël, Corée du Sud, Australie.
Bien sûr, vous avez voté pour ça.
- La France et l’Allemagne laissent courir, prétendant opter pour un « endiguement » non contraignant.
- La Chine? Elle travaille.
- La Russie veut remplacer un tiers de ses soldats par des robots d’ici 2025, et le Royaume-Uni un quart pour 2030.
- Le premier drone autonomisé qui aurait tiré sur une cible sans contrôle humain, serait un drone turc en Libye.
- Non citée dans l’émission, la prude Norvège est un pays en pointe dans le développement des armes autonomisées.
On est fiers d’être belges, on est fiers d’être des homo sapiens !