Bonjour!
Si vous ne connaissez pas Daniel Mermet, vous avez bien de la chance, parce que vous allez avoir bien du plaisir et d’intérêt à le découvrir.
Et si vous le connaissez, vous serez heureux d’apprendre qu’il ne va pas disparaître du monde de l’information.
Je dis « Daniel Mermet », mais je parle bien sûr de son émission quotidienne sur France-Inter, « Là-bas si j’y suis ».
Je l’ai découverte il y a quelques années, quand elle passait de 17 à 18 heures, moment où je cuisinais pour ma petite famille, vu que moi, j’aime écouter la radio en cuisinant. Le jour où elle m’est tombée dessus, je ne l’ai plus quittée. Car Daniel Mermet parle aussi bien d’amour que de politique, de riches que de pauvres, de la subjectivité que de la grande Histoire, et son sens rigolard de la solidarité, de l’humanité, ne cesse de ruisseler sur ses reportages, aussi cruelle et révoltante que soit parfois leur matière.
Une fois par mois, il accueille l’équipe du Monde Diplomatique, et presque chaque jour le répondeur de son émission figure comme invité des premières minutes, et quelquefois pour toute l’émission. Ah, le répondeur de « Là-bas si j’y suis »! C’est toute une France d’en bas et des luttes qui s’exprime, une France qu’on entend presque nulle part sur les ondes.
C’est une émission-brûlot incroyable, qui n’existe pas en Belgique et peut-être dans aucun autre pays européen. Et sur une chaîne publique! N’est-ce pas merveilleux? Lire la suite