Bonjour!
Eh oui!
Vous avez lu le titre?
C’est triste, c’est effrayant.
La France est un pays où une femme est tuée par son conjoint tous les trois jours. Il y en a forcément qui échappent à la statistique, c’est clairement une statistique minorée!
Et il y a bien sûr un certain nombre de femmes en France tuées par un homme, un mec, testérone-isé, bandant, viril, qui n’était pas son conjoint.
Bravo!
Voici qu’aujourd’hui la sodomisation à la matraque ‘télescopique’ (je ne sais pas pourquoi les médias le précisent) de personnes (en général noires de peau) interpellées par des policiers (en général blancs), qui a défrayé la chronique récemment avec l’affaire ‘Théo’, ne semble pas être rare selon les témoignages recueillis par bastamag.net.
Arretsurimages.net, l’excellent site d’observation des médias de Daniel Schneidermann, y consacre un article (dont est extrait notre titre) et une émission.
La France, patrie légendaire de droits de l’homme.
Oui …de plus en plus une légende.
La bonne nouvelle (humour grinçant), ou, le pire, c’est que la France n’est pas différente des autres démocraties réelles.
Elle est juste emblématique de certains aspects.
Comme l’Allemagne de Merkel et Schröder s’occupe d’emblématiser les mensonges de la vertu.
Comme la Belgique des fils de, des socialistes gestionnaires, des chrétiens sans confession, des nationalistes flamands, des réformistes mercenaires…, avance à reculons et en trois langues devant le miroir de ses corruptions.
Comme le vertueux royaume du Danemark, inventeur de la flexisécurité, prend sa part d’hypocrise, pardon, d’hypocrisie nordique protestante, entre Le Ruban blanc et Cris et chuchotements des pays voisins.
Comme, comme…
C’est toute une aire civilisationnelle qui dans sa diversité décline, nie ses propres prétendues valeurs, et ce de manière de plus en plus voyante.
Se raidissant dans ce qu’elle a de pire, elle offre aux aventures destructrices le véhicule de sa succession.
La peur de l’étranger, la peur de la femme ou de l’homosexuel ; ces trois peurs hantent sans doute certains individus. Ce fait inavoué et, ou refoulé, lorsqu’il explose aboutit à ce qui a eu lieu sur cette personne, Théo ; un déchaînement.
Dans l’ombre des commissariats comme dans l’ombre des caves ou l’ombre des bouges d’autrefois.
Le mal vivre sexuel est une violence qu’on subit soi, sans même s’en rendre compte pour la plupart, et gare si on peut s’en débarrasser (ou plutôt tenter de) sur une victime potentielle.
La torture, le viol, sont le fait d’être psychiquement dérangés, parfois depuis des décennies. Et obliger les gens à se soigner ne veut au fond pas dire grand chose puisque pour ce faire il faut de 1) de bons thérapeutes et de 2) que le mal soit suffisamment grand (pour soi ou fait à autrui) pour qu’une démarche semblable aboutisse. On ne va pas consulter au risque de voir la vérité pour un rhume que je sache.
Tout ceci semble relativement logique n’est-ce pas? Eh bien pour beaucoup de gens ça ne l’est pas avec les conséquences qu’on sait.