Bonjour!
Jean Renoir faisait chanter:
« les escaliers de la Butte
sont durs aux miséreux » ,
et aujourd’hui, la période me paraît bien dure …aux voeux.
Je n’arrive pas à livrer des voeux publics et généraux pour 2018.
Je reste à l’arrêt face à la réflexion, certes franco-française, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013 pour son roman Au revoir là-haut. Il adresse, dans l’émission Boomerang de France-Inter, ses voeux pour 2018 …aux riches:
Cela se transpose-t-il en Belgique ou ailleurs?
Pauvres riches ! Être si peu aimés, et à toutes les époques, même par les riches eux-mêmes parfois, n’est pas chose si simple. Je connais des pauvres qui ne pourraient le supporter même s’ils sont aussi aimés par certains pauvres. N’oublions pas que la plupart des riches n’ont pas de travail non plus. Mais ils ne se plaignent pas.
Qu’il doit également être pénible de quitter cette terre en laissant tant de biens derrière soi..Ah cette mort qui égalise tout !! Cette mort si démocratique, cette inexorable physique à l’essence universellement participative !