Bonjour!
Laure Dasinieres, journaliste à Slate.fr, et le très écouté Antoine Flahault, français, professeur de santé publique et directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève, signent un article intitulé « La pandémie n’est pas terminée, alors restons prudents » .
J’en donne ici, en gras, les sous-titres avec un minimum d’extraits ou de commentaires:
Nul ne sait si les futurs variants seront plus ou moins virulents, ni plus ou moins contagieux.
Il n’est pas supportable d’avoir autant de marge d’erreur.
Mutations inévitables
Avec un rappel du mythe, présent aussi dans le milieux scientifiques (déjà évoqué dans Condroz belge), selon lequel
un virus évoluerait toujours vers des variants moins virulents et plus faciles à dompter
C’est faux et bien faux, la virulence se mesurant par rapport à une population naïve, c’est à dire n’ayant jamais été en contact avec l’agent pathogène.
Une fois que la population dispose d’une certaine immunité due aux contaminés asymptomatiques, aux malades guéris, aux vaccins éventuels, les nouveaux variants paraissent moins virulents et moins létaux.
Pourquoi accepte-t-on qu’il y ait encore plus de cent décès par jour alors qu’on dispose désormais de traitements efficaces?
Ici un éclairage sur la Chine face au variant omicron, si létal là-bas, et si banalisé chez nous (et pourquoi?), montrant que
[la] souche [est] visiblement aussi virulente que les précédentes dans une population à risque et mal vaccinée …
Il y a aussi ce point, lui aussi déjà présent sur Condroz belge, où j’ai recommandé du haut de mon ignorance-avec-des-lacunes, aux réfractaires aux vaccins d’ajouter une ligne du côté « maladie » de leur tableau des peurs à deux colonnes:
Autre élément et non des moindres: le Covid long, sur lequel il demeure des zones d’ombre.
Pour rappel, les estimations de nombre de gens atteints de covid long varient de 10 à 30 pour-cent du nombre des contaminés, et ont été estimés à 10 % du nombre des décès en première période, encore passablement « naïve » (peu de guéris, pas de vaccins), de la pandémie.
Pourquoi des mesures individuelles et collectives aussi peu liberticides que le port du masque et l’aération des lieux clos ne deviennent-elles pas une priorité?
C’est le dernier des sous-titres. Les mots de la fin sont en effet :
Pourquoi des mesures individuelles et collectives aussi peu liberticides que le port du masque et l’aération des lieux clos ne deviennent-elles pas une priorité? Pourquoi accepte-t-on qu’il y ait encore plus de cent décès par jour alors qu’on dispose désormais de traitements efficaces qui devraient pouvoir réduire très substantiellement la mortalité par Covid?
…Un peu de logique, et hauts les coeurs !
Guy
* * *
Crédit pioche: l’inestimable rezo.net.
P.S. : la Belgique se signale par un plan officiel d’aération des lieux clos. En France, dominée par le technocratisme autoritaire, le « crétinisme parlementaire » (Marx et autres socialistes du XIXe siècle), le « pétainisme transcendantal » (Alain Badiou), et les moyens d’information de masse aux mains des oligarques dits « milliardaires » (partout sur Internet), sur ce sujet: rien.
Je sors d’une bronchite, mais toujours rien de ‘covidé’; en revanche effectivement, tout autour de moi, davantage de cas d’amis et connaissances contaminés et malades que lors des 1ère, 2ème et 3ème vagues…