Si tu réussis, c’est ton mérite, si tu es pauvre, c’est de ta faute

 

 

 

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Bonjour,

Si tu réussis, c’est ton mérite, si tu es pauvre, c’est de ta faute: mon titre est un mantra de la propagande dans laquelle nous baignons quotidiennement, du berceau au tombeau.

C’est la propagande du libéralisme et des ses variantes néolibérale, postlibérale ou libertaire-libérale, et répétons-le, c’est une des affirmations qui structurent l’hégémonie culturelle en place dans nos sociétés. En d’autres mots, c’est le bon sens ici et maintenant qui s’exprime de la sorte. Quand Emmanuel Macron dit que l’on trouve un emploi en traversant la rue, il répand ce mensonge systémique. S’il y croit, il est ignare et/ou très bête, et s’il n’y croit pas, il enfume les Français.

Cette affirmation est fausse, et depuis que des gens réfléchissent ou qu’existent la sociologie ou l’anthropologie, les preuves de sa fausseté sont innombrables.

En anthropologie, un gros livre passionnant, du mouvement dit des cultural studies, Les enfants de Sanchez, Autobiographie d’une famille mexicaine (1961) le démontre éloquemment. Cet ouvrage existe en français, il appartient au domaine public au Canada, et si trouve numérisé ici, en plusieurs formats et en accès gratuit.

Mais encore une fois, ce n’est qu’une lecture possible parmi des centaines d’autres. Comme la thèse de Stéphane Benveniste citée ici, occasion de ce billet.

 

Ainsi que vous ne l’ignorez pas, la télé, le cinéma et les haut-parleurs s’en fichent.

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