Le dossier de la viande et du lait

http://www.l214.com/enquetes/2015/abattoir-made-in-france/
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Bonjour!

C’est en langue québecoise, toujours savoureuse, même si végétarienne : la bidoche dans nos assiettes l’est beaucoup moins, quand on suit les 41 minutes de l’émission « La face cachée de la viande ».

Voyons plutôt:
…Les porcs vont à l’abattoir lorsqu’ils pèsent 110 kilos. Ils ont six mois.
…La législation est comme qui dirait …datée: les animaux sont des biens meubles. Ouf. Désosser une chaise n’est pas un délit si elle vous appartient.
…L’assassinat industriel, par broyage mécanique ou gazage en container, est offert aux poussins mâles, inutiles pour l’élevage, transformés en aliments pour animaux ou en rouge à lèvre et en produits de beauté.
…La foutaise de l’impératif de la consommation de calcium… 25 % d’ostéoporose au Québec chez les femmes de plus de cinquante ans, pour 0,4 % en Corée. « La question n’est pas de consommer combien de calcium, mais comment faire pour l’assimiler. » On n’a pas besoin de boire du lait de vache! (En outre, nous n’avons pas l’équipement physiologique du veau-nouveau-né pour le digérer confortablement.) Lire la suite

Meilleurs vœux pour 2015

Bonjour !

 

Samedi 20 décembre.

*

Je suis descendu à pied en ville, au milieu de l’après-midi. Descendre est le mot juste, puisque je vis à l’altitude 147, et les quais sur Meuse à Liège sont à 65. En un quart d’heure je suis au centre.

Il y a plusieurs centres à Liège, disent les dépliants de l’office du tourisme. Lire la suite

Le film « Nos enfants nous accuseront »

Repris dans le mensuel du centre culturel Barricade, « Un pavé dans la mare » ,  Liège, mai 2009, p.24

 Images extraites du film de Jean-Paul JAUD, « Nos enfants nous accuseront »

 

Bonjour,

Dans l’école où je travaille, les sandwichs vendus aux enfants et adolescents se composent d’un morceau de pain fendu et d’une couche d’un mélange fourni par l’industrie agro-alimentaire

On n’y voit pas un gramme de crudités, si l’on excepte les quelques « dagoberts » emportés dans les cinq premières minutes du premier service, et disparus depuis  fin octobre en raison, se murmure-t-il, de l’épuisement d’un énigmatique budget. Comme si, et c’est bien possible, la recette de ces sandwichs (on les paie, tout de même) allait dans un tiroir totalement étranger au département « achats », dans la logique des compartiments étanches du Titanic.

On trouve par exemple, sous le nom de filet américain, une pâte ou pâtée contenant 47 % de viande, dont la moitié de porc, d’ordinaire proscrite crue en raison de sa rapide dégradation, et 53 % d’autres choses, huile, huile, huile, « émulgateurs » ou émulsifiants, conservateurs alimentaires, jaune d’oeuf, colorants…

Présenter cette mixture à des gosiers en pleine croissance me paraît nécessiter comme une longue chaîne de paresse intellectuelle, d’empilement des déresponsabilités, de grégarité aveugle. Une petite démonstration en actes de l’impuissance du service public, par ceux-là même qui en vivent et le peuplent.

Pour tout dire, ce dégât collatéral de l’enseignement obligatoire me paraît tenir du crime plus que du délit, et deux fois plutôt qu’une: pour atteinte à la santé de la jeune génération d’une part, pour dégradation du projet collectif d’éducation de l’autre.

Vendre ça à des ados dans une école devrait être illégal et le sera, je l’espère, prochainement.

…À ces remarques peu amènes, un collègue m’a opposé  que l’on avait essayé les crudités, mais qu’on en avait retrouvé à terre dans la cour de récréation – signifiant par là, j’imagine, que d’abord les jeunes n’en veulent pas, et qu’ensuite c’est de leur faute s’ils n’en reçoivent pas.
Que les écoles adoptent donc la tétine automatique de l’élevage industriel !  Enfin une propreté optimale!
Et des petits malins pourront y ajouter en douce du bromure ou des calmants, au goutte à goutte.

Le film dont je vous transfère ici l’annonce, donne à réfléchir sur les conditions modernes de la production alimentaire, et met l’accent sur la responsabilité des adultes à l’égard des générations montantes. Des pathologies lourdes prospèrent sur ce terreau, et la question dépasse bien entendu très largement le périmètre restreint de mon bahut en région liégeoise.
Heureusement, on le voit dans le film, quelques écoles ou pouvoirs locaux s’insurgent, quelques experts aussi.
Il y a même un Monsieur Belpomme dans le mouvement, ça ne s’invente pas.

Bien à vous!

Guy

Lien immédiat pour la bande-annonce (mais vous ratez le site du film) : http://www.dailymotion.com/video/k4xfFdegRczg99P2bC

——– Message original ——–

Sujet: TR: film « Nos enfants nous accuseront »
Date: Tue, 18 Nov 2008 15:11:55 +0100
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