La Flandre avait le pouvoir. Elle l’a encore. (Aujourd’hui avec la collaboration des libéraux francophones.)
La Flandre avait le nombre. Elle l’a toujours.
La Flandre avait la richesse. Ça n’a pas changé.
Et cependant, elle voulait plus.
Elle pensait que « plus », ce serait l’indépendance.
Elle deviendrait alors encore plus riche, purifiée des influences allochtones, et elle pensait que tel est le but ultime du progrès humain.
Quand nous disons « la Flandre », c’est bien sûr une simplification. Nous parlons de l’énigmatique destin de cette province qui avait aussi, comme partout, ses gens honnêtes et ses dissidents. Lire la suite