Russie, ô Russie… Et l’art du contretemps

06-Не Будите Меня Мелоду

…L’art du contretemps?
Ou le plaisir du contretemps?

Avec quelle maladresse je vais ici tenter de m’exprimer…

La Russie est sans conteste une des grandes polarités de la variance humaine, vue du Condroz belge en tout cas.
Ce qui veut dire: vue de l’Europe (pas de l’UE, au secours!) Vue de la francophonie, à tout le moins.
Le monde n’existe pas sans la Russie.

Alors… Le contretemps.
C’est quand la mesure est battue d’une part, avec le pied, la main, la voix ou l’instrument, le sien ou celui des voisins, ou juste à l’intérieur de soi et que les auditeurs l’entendent, et que par ailleurs on chante, frappe des mains, joue, entre les battements. Les mains des gitans dans leurs chants n’arrêtent pas de le faire en contretemps.
Au jazz, aussi, et partout.

Voici donc un choeur russe.

Au secours! Après nombre de contretemps isolés, à la minute 1:23, raf! Une séquence prolongée: jusqu’à 1:49 !
Et en 2:17 à nouveau, encore. Au secours!
À 2:28, toujours, jusqu’à la fin!

 

Guy

 

PS:
Je fus une semaine à Moscou « communiste » (entre guillemets!) en 1974. Dans une avenue phare du régime, la Kalénine, il y avait un magasin de disques, tout aussi phare, rempli sur deux niveaux de vinyles en 33 tours. Il faut bien le préciser pour les moins de quarante ans.
C’étaient des milliers de merveilles en musique classique, bien entendu.
Et des centaines de disques de variété de m…
Quant à la musique populaire traditionnelle, il n’y en avait que DEUX disques – sur dix ou trente mille?
De ces deux disques, j’écoutai le premier: une nullité …absolue.
Et le deuxième, je l’ai ramené. Je l’écoute toujours en 2017, Véronique, de Paris, aussi, et je cherche toujours et encore à le faire numériser en bonne qualité.
Dedans, cette plage 6, une merveille en péril.
Ne croyez pas que le reste du disque soit moins beau, moins fort, moins poignant en ces temps de sixième extinction.

Une réflexion au sujet de « Russie, ô Russie… Et l’art du contretemps »

  • 15 juillet 2017 à 21h54
    Permalink

    C’est drôle, je pensais tout à l’heure au Maître et Marguerite de Boulkavov cet après-midi ; je me demandais simplement comment s’appelait encore le chat qui est le Diable dans le roman. Ah je l’ai retrouvé! Béhémot.
    J’ai de ces manies parfois^^.

    Concernant votre extrait, j’aime bien. La musique chez moi, ça passe ou ça casse.

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