Le rire de Kamala

 

Bonjour!

Je réagis à cet article sur le rire de Kamala Harris, dont les trumpistes ont choisi de se moquer, sans doute à leurs dépens : https://theconversation.com/tourner-en-ridicule-le-rire-de-kamala-harris-une-strategie-risquee-selon-baudelaire-236164

Je crois que Kamala entretient une santé olympique en riant. Cela n’engage que moi, mais l’on sait qu’un enfant rit en moyenne pas mal de fois plus souvent, chaque jour, qu’un adulte, et moi je répète de temps en temps que nous disposons tous d’une médecine puissante, inépuisable et gratuite, que j’exerce aussi: le rire. Les médecins ont fini par s’en apercevoir et ouvrent des « cliniques du rire ».

Une critique que je fais à cet article, c’est le rire que, reprenant quelques grands auteurs, il appelle ordinaire, Lire la suite

Essayez Éric Vuillard

 

Bonjour !

 

Il faut lire Éric Vuillard. Pour moi, je l’ai déjà écrit, un auteur que l’on aime, est un auteur dans la lecture duquel on abandonne ses réserves, formes attentistes et raisonnables de l’esprit critique.

Je l’ai découvert il y a quelques semaines, et dans une frénésie de lectures j’en suis à mon quatrième de ses livres, deux attendant d’être parcourus sur ma table.

Il a surtout écrit des récits, historiques et érudits, cinglants et détendus, comme Congo, celui de Léopold Deux, Tristesse de la terre, une histoire « à l’endroit » de Buffalo Bill, dont le vrai premier personnage sont les habitants, dits premiers justement, de l’Amérique du Nord, qu’on a appelés Indiens, La guerre des pauvres, Lire la suite

Littérature. Les bons auteurs, le premier choix, le deuxième choix…

À droite, Jeanette Winterson, d’après http://www.twoshortdays.com  –  À gauche, François Rabelais

Bonjour !

Mes courriers non sollicités se multiplient et celui-ci est un peu long, mais que voulez-vous.
Si vous le lisez jusqu’au bout, vous verrez et comprendrez que c’est ma peau.
Si non, euh… Ce n’est pas pour me vanter, mais je ne sais pas toujours ce que je dis. (Voir plus bas.)
Un de mes proches rétorque, à chaque fois que je mets mon coeur ou mes tripes dans la conversation: « Quand tu en auras fini avec tes platitudes… »
Il s’agit de cela, et du reste.


Quand un auteur me ravit, ma fonction critique est abolie, et c’est ça que j’aime. Philip Roth, La Tache. Ça prend parfois cinquante pages – c’est un maximum, La Fête au bouc, Mario Vargas Llosa, pour enclencher, mais quand ça enclenche, Laurent Gaudé, tous ses romans, quand ça déclenche, c’est définitif et ça roule comme l’océan jusqu’à la dernière page. Inapprochable Le silence de la mer de Vercors. Et
s’il y a de la métaphore, Henri Bauchau, Oedipe sur la route, elle s’impose comme des ronds dans l’eau, par associations d’idées, de sentiments, de souvenirs…, sans que j’agisse intentionnellement. L’amour au temps du choléra, Gabriel Garcia Marquez. Lire la suite