Génocide au Rwanda, rappel des faits

Charnier de 1994 découvert en 2018 – Time Magazine, photo gettyimages-594372776

À l’occasion du décès de Pierre Péan, journaliste d’investigation controversé, le site Les mots sont importants (lmsi.net), donne quatre articles sur Noires fureurs blancs menteurs, le livre que Péan consacra au génocide (qu’il nie) au Rwanda:

Patrick de Saint-Exupéry est reporter au Figaro, et auteur notamment du remarquable L’inavouable. La France au Rwanda, paru en 2004 aux éditions Les Arènes.
Jean Chatain est journaliste à L’Humanité.
Jean-Pierre Chrétien est spécialiste de l’histoire de l’Afrique au CNRS, où il est directeur de recherches. Il est notamment l’auteur de L’Afrique des Grands Lacs. Deux mille ans d’histoire (Flammarion, 2003).
Colette Braeckman est journaliste au quotidien belge Le Soir. Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs, elle a écrit plusieurs livres sur le Rwanda.

L’article de Colette Braeckman, en particulier, énonce faits sur faits.

http://lmsi.net/La-blanche-fureur-de-Pierre-Pean

5 réflexions au sujet de « Génocide au Rwanda, rappel des faits »

  • 5 août 2019 à 11h39
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    Je tombe sur une série de textes consacrés par The New Humanitarian. Evidemment, vous ne connaissez pas The New Humanitarian (qui le connait!); c’est une ONG (lancée par l’ONU au départ, mais qui est devenue indépendante depuis) et un site qui prend souvent une vue « alternative » et qui dénonce notammant toutes ces aides humanitaires de façade ou « de complaisance », qui sont légion!

    https://www.thenewhumanitarian.org/special-report/2019/04/05/rwanda-part-1-born-legacy-genocide

    https://www.thenewhumanitarian.org/analysis/2019/04/08/rwanda-part-2-what-humanitarians-need-remember-25-years

    https://www.thenewhumanitarian.org/special-report/2019/04/19/rwanda-part-3-genocide-forgiven-not-forgotten

    https://www.thenewhumanitarian.org/special-report/2019/05/20/rwanda-reconciliation-villages-genocide-survivor-perpetrator

    R

    . .

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  • 1 août 2019 à 14h12
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    Ce qui m’a toujours étonné dans ce génocide, c’est l’évolution des données sur la population. Le génocide a été assez rapide (4 mois) et coordonné (et même planifié selon certaines sources), et les premiers graphiques de l’évolution de la population montraient une chute brutale. Mais les données officielles ont été graduellement « corrigées », par exemple celles publiées par UNDESA (Population Division – World Population Prospects, the 2017 Revision) qui reprennent en substance et en principe des données nationales. Le nombre de victimes varie en fonction des sources, de cinq cent mille à un million, probablement aux environs de huit cent cinquante mille. Dans tous les cas, c’est significatif par rapport à la population totale, et donc très visible dans les courbes de population. Or, celles-ci montrent un ralentissement de croissance dès 1990, et ensuite une décroissance lente jusqu’en 1995. Le minimum est suivi d’une reprise lente jusqu’en 2000 environ, après quoi les taux de croissance sont proches de ceux de la période pré-1990.

    Il est évident qu’il y a eu des mouvements de population (notamment des départs de « massacreurs » réfugiés au Congo dit « démocratique »), des mouvements de population fréquents vers et à partir du Burundi et de la Tanzanie, et un retour de Kagame et des « Ougandais » après 1994. Il y a aussi des incertitudes sur les données, notamment le fait de savoir si les données de UNDESA correspondent à la fin de l’année ou à une autre période.

    Mais on comprend mal que le génocide de 1994 ait put donner naissance à cette vaguelette de 1990 à 2000. S’agissant de données rwandaises, il s’agit de la version Kagame. Et il s’agit d’une interprétation politique.

    Voir ce graphique

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    • 2 août 2019 à 1h58
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      Merci. C’est un problème, ou une guerre, entre les fabricants de statistiques?

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      • 2 août 2019 à 10h46
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        C’est un problème de données bidouillées par le Rwanda

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        • 2 août 2019 à 20h46
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          Ok. Désolé, mais je n’avais compris qu’à moitié. Ici c’est plus clair!
          Cela dit, ça me paraît de bonne guerre! Ou de mauvaise guerre, car la guerre est rarement bonne ou sainte.

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