« Je t’ai sauvé la vie, alors maintenant, sauve celle de mon chien. »

 

C’est un article de Gazeta Wyborcza, Varsovie, présenté par lesoir.be.

Dans la ville de l’oblast de Donetsk où elle vit, Irina Dovgan est enlevée en 2014 par des séparatistes dirigés par un officier russe, séquestrée pendant cinq jours, et torturée. Une photo prise à la dérobée et envoyée au New York Times, fera le tour du monde et sera à l’origine de sa libération.

En 2019, elle a fondé l’association Sema (Réseau ukrainien des femmes victimes de violences sexuelles), qu’elle préside, et fait partie de la Mukwege Foundation, dirigée par Denis Mukwege, gynécologue congolais et prix Nobel de la paix.
Elle vit aujourd’hui à Kiev.

Lorsque des autorités descendent de Moscou pour convaincre le chef local de la libérer, ce dernier veut montrer qu’il ne sait rien de l’affaire. Il lui demande devant les émissaires de Moscou: qui l’a amenée pour l’exhiber sur une place où elle a subi en public un quasi lynchage.
Elle reconnaît l’homme parmi les séparatistes présents mais, persuadée qu’il serait abattu sur le champ, elle ne le dénonce pas, prétendant qu’elle n’en a pas le souvenir.
Sortant du quartier général:

Je lui ai seulement dit :
« Je t’ai sauvé la vie, alors maintenant, sauve celle de mon chien. »

 

*    *    *

 

Article complet sur L’Ukrainienne Iryna Dovgan: «Des histoires comme la mienne arrivent chaque jour depuis huit ans», ou ici en PDF.

 

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