Livres de saison à (s’)offrir

En voici quat’, et pour les courageux un autre tout en bas de cette page…

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Bonjour!

 

L’édition se porte bien, ce qui montre qu’il y a un lectorat! (Même si une étude vient de révéler que les algorithmes d’Amazon sur-représentent et sur-proposent les livres obscurantistes à son public démesuré. Mais accroche-toi, Jeff Bezos, car chaque semaine, au moins un livre explosif apparaît, rien qu’en français. — Et n’oubliez pas de boycottez Amazon !)

Et ainsi, le temps d’écrire ce billet, je découvre L’Hypothèse K: La science face à la catastrophe écologique, de l’inestimable Aurélien Barrau. 224 pages, 18 euros, on peut lire en ligne les premières pages. Il en parle sur France-Inter:

 

…Or j’avais en projet un courrier pour une amie:

Voici des cadeaux « pétants » qui feront ta pub auprès de tes amis 🙂, ceux qui s’intéressent :

  • au monde tel qu’il est et pourquoi depuis 5.000 ans: Fabian Scheidler, La fin de la mégamachine, poche 14 €, broché 24. L’éditeur parle d’un livre « haletant », et la bibliographie qu’il convoque est proprement stupéfiante, on dirait du Karl Marx; il commence tôt dans le temps planétaire ses 435 pages en édition de poche (plus 55 pages de notes qui valent la consultation), aussi pouvons-nous recommander si vous manquez de temps, de lire juste son avant-dernier chapitre, « Métamorphoses », consacré à la période récente, que chacune et chacun devrait lire ! Aussi en ligne, citations par des lecteurs, et les 47 premières pages
    ·
  • à ceux qui veulent en connaître sur la génération des moins de 30 ans qui ne se cachent pas derrière leur petit doigt face au climat et à la destruction du vivant: Camille Étienne, 25 ans, Pour un soulèvement écologique. Dépasser notre impuissance collective, 176 pages, encore meilleure à l’oral, comme ici sur France-Culture – 18 euros, chapitre 1er lisible en PDF ici, et citations
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  • à l’idéologie de l’entreprise privée, qui fait des capitaines d’industrie des héros mythiques, quand en réalité les États s’engagent dans des investissements risqués et de long terme permettant aux firmes technologiques (Apple et compagnie !) de ramasser les dividendes: Mariana Mazzucato, L’Etat entrepreneur : 448 pages très agréables à lire (si, si!), très percutant, déjà multi-primé en attendant le prix Nobel ou le contre-Nobel,  24 € – introduction et table des matières en ligne
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  • à la géopolitique, la synthèse d’une vie de recherches par Bertrand Badie, dont tout entretien (1) ou article est à lire ou à écouter : son récent ouvrage Pour une approche subjective des relations internationales , 144 pages et 14 euros. Les 24 premières pages sont lisibles en ligne.

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…Pour se reposer les yeux et les méninges, en bonus, ce petit film gratuit pour tous,  A qui profite la dette ?
C’est 4 minutes, c’est belge, c’est drôle, c’est intelligent. S’endetter, c’est enrichir le prêteur, évidemment, n’est-ce pas les gouvernements de l’Union européenne ?

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  1. Pour un premier contact, celui donné le 19 octobre à Mediapart, « Guerre au Proche-Orient : les mots et l’histoire du conflit », 49 minutes.[]

Une réflexion au sujet de « Livres de saison à (s’)offrir »

  • 15 décembre 2023 à 11h42
    Permalink

    Tellement d’accord avec Aurélien Barrau quand il oppose le « prosaïque » et le « poétique ».
    L’utilitarisme fonctionnel ravageur et la force créative…
    Les mots ne servent pas qu’à désigner des choses… et la vie est autre chose qu’un rapport utilitaire !

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