Lisez donc cette Lettre d’Alep : « Ma ville n’est pas qu’un décompte de morts », sur etatdexception.net.
Elle est le témoignage de Beebers Mishal, 31 ans, co-fondateur en 2013 de la Défense civile syrienne, une organisation humanitaire de protection civile dont les membres sont appelés couramment « les casques blancs ».
Je ne sais pas quel qualificatif vous mettrez sur ce pilonnage. Lire la suite
La réflexion fut britannique, la voici française, et nous pourrons l’étendre à notre pays.
C’est Emmanuel Todd qui déclare: il faut « priver le PS de son dernier rempart : les frondeurs ». Les frondeurs, ce sont les députés du PS qui, sur des positions de gauche, renâclent un peu, s’abstiennent parfois, pour en général finir par s’aligner sur la ligne, ou la discipline, du parti.
« Que le PS soit de droite, poursuit Emmanuel Todd, tout le monde le sait. Mais il faut maintenant les priver de leur dernier rempart : les frondeurs. Ce sont eux qui vont servir d’ultime alibi. Ils sont certes sympathiques à titre individuel, mais ce sont désormais eux les plus nocifs, eux qui empêchent une clarification. Ou alors, qu’ils soient conséquents, et qu’ils fassent tomber le gouvernement. Le reste relève de l’agitation. Être de gauche c’est ne plus jamais voter PS. Et il ne faut pas regarder ça comme un geste négatif, mais au contraire positif : se débarrasser du Parti socialiste, c’est ouvrir un champ des possibles. » Lire la suite
Le président Erdogan favorable à la peine de mort « si le peuple le veut ».
Post-scriptum du 29 octobre 2016:
C’est parti!
Il en a de la chance, ‘le peuple turc’ : son président exauce ses désirs!
« L’Occident dit ceci, l’Occident dit cela. Excusez-moi, mais ce qui compte, ce n’est pas ce que dit l’Occident, c’est ce que dit mon peuple« , a déclaré Recep Tayyip Erdogan.
C’est une bonne combine, une excellente combine.
Tous ceux qui seront déclarés ne pas appartenir au peuple auront droit à un billet exprès pour le paradis/l’enfer.
Logique circulaire parfaite, mortifère. Ceux qui m’aiment sont le peuple. Les autres en prison, ou à mort.
Les femmes turques en raffolent-elles? J’en vois plus d’une ici tirer la tête à leur mari applaudissant fièrement les rodomontades présidentielles. Les mecs adorent ça, et pas qu’en Turquie: les coups de menton, les coups de poing, les coups de couteau, les coups de canon. Ils se sentent grandir, avant le raccourcissement définitif. Et le monde ne manque pas de femmes qui aiment la virilité obtuse.
Heureusement il y a les dissidentes et les dissidents, de tous les pays.
« La fraternité est cette valeur inséparablement morale, sociale et spirituelle qui doit aujourd’hui nous rassembler tous.»
Cette phrase est d’Abdennour Bidar, Français de double et haute culture.
En lisant son parcours tel qu’il le présente brièvement sur son site créé après les attentats de Paris en novembre 2015, on se prend à s’extasier de constater comme l’immigration peut incroyablement enrichir le pays d’accueil et de non-accueil. Car comme me le disait je ne sais plus qui, dans mon sommeil peut-être, le pays d’accueil est aussi le pays du non-accueil, et inversement. Lire la suite
Youtube 20 septembre 2014 – Document du ministère français des armées
Bonjour!
Il y a chez nous de la guerre dans l’air. La probabilité de rencontrer un terroriste en actes, bien qu’inférieure à celle de mourir en prenant une voiture ou un train, a cessé d’être nulle en Europe.
Ailleurs, l’air est plus chargé.
Qu’un vent mauvais fasse connaître des massacres de civils à des pays appartenant à l’Otan, que ces massacres ne soient plus un privilège des territoires où la même Organisation de l’Atlantique-Nord lâche ses bombes, est une surprise sans nom et un scandale inexplicable pour quelques cervelles, qui préfèrent en guise d’activité mentale ranimer les vieux démons de la propagande de guerre. Démons universels et fort anciens, mais est-ce une raison. Lire la suite
Au nom de l’application de la charia dans les territoires d’Irak et de Syrie qu’il a conquis, le nouveau califat impose chaque jour, depuis début juin, des ordres et des interdits aussi aberrants qu’anecdotiques, sans parler des atrocités et des exactions.
La mise à l’écart de tous les gynécologues hommes dans les maternités et hôpitaux, la fermeture des coiffeurs et des barbiers ou l’obligation pour les éleveurs de recouvrir d’un cache les pis des vaches, jugés indécents, figurent parmi les commandements des nouveaux maîtres islamistes.
En attendant de savoir si le tueur de Nice était autre chose qu’un psychotique dans l’impasse, ayant décidé de mettre fin à ses jours en tuant un maximum de personnes, on nous signale que,
dans une analyse exploratoire du Réseau Multidisciplinaire d’Études Stratégiques [belge] sur le remplacement de nos avions de combat, l’on peut lire : « Ainsi, les F-16 [belges] ont été engagés au Kosovo, en Afghanistan, en Libye et en Irak, sans qu’aucune perte matérielle ou humaine n’ait été à déplorer ». ( colupa.org/ )
La pensée militaire et la philosophie entrepreneuriale, praticiens et théoriciens confondus, partagent le projet et le concept de l’externalisation: rendre externes et étrangers les coûts quels qu’il soient, matériels, naturels, humains. Les rendre invisibles, inaudibles, muets. Pour à la fin, les rendre inexistants dans la conscience externalisante. C’est une pensée du déni.
Dans cet univers mental, les terroristes ou les pannes système jaillissent du néant, le néant de la pensée qui ne permet aucune élucidation.
Le jour venu, militaires et entrepreneurs cauchemardent de jour comme de nuit.
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Post-scriptum:
« La guerre n’est pas la solution, elle est le problème » ( Blog de B. Girard , Mediapart)