Bonjour!
En cette période où l’actualité donne du relief à ce qui nous vient du Royaume Qui Se Dit Encore Uni, voici un article qui offre une bonne synthèse de son sujet.
« Une idéologie à la source de nos problèmes : le néolibéralisme » est signé George Monbiot dans le quotidien The Guardian. Nous le trouvons aussi en français, traduit par Monique Plaza, sur l’excellent blog de Coralie Delaume, et ici en PDF sur Condroz belge.
Extraits:
Imaginez que le peuple de l’Union soviétique n’ait jamais entendu parler du communisme. Et bien pour la plupart d’entre nous, l’idéologie qui domine nos vies n’a pas de nom.
Il peut sembler étrange qu’une doctrine glorifiant le choix individuel et la liberté ait été promue avec le slogan « il n’y a pas d’alternative ». Mais, comme Hayek l’a fait remarquer lors d’une visite au Chili de Pinochet – l’une des premières nations où le programme néolibéral a été complètement appliqué – « ma préférence personnelle penche vers une dictature libérale plutôt que vers un gouvernement démocratique dénué de libéralisme »
Le néolibéralisme n’a pas été conçu comme un self-service à visée d’extorsion, mais il en est rapidement devenu un.
…la quantification universelle et la comparaison. Le résultat est que les travailleurs, les demandeurs d’emploi et les services publics de toute nature sont soumis à un ergotage procédurier, étouffant le régime d’évaluation et de surveillance, afin d’identifier les « gagnants » et de punir les « perdants ». La doctrine que Von Mises avait proposée pour nous libérer du cauchemar bureaucratique de la planification en a plutôt fabriqué un.