Jean-Claude Marcourt, ministre socialiste de l’économie en Région wallonne et « poids lourd », dixit la presse, du PS liégeois, est triste.
Enfin, soyons exacts: il se dit triste.
Il se dit triste que l’on dénigre sa Région wallonne et sa région de Liège. Son coeur saigne, annonce-t-il d’entrée de jeu dans l’émission radio dont je rends compte ici (**), que des salariés de Nethys souffrent en raison des critiques omniprésentes faites à leur direction en ces journées noires.
Saisissant raccourci! Lire la suite
La Moldavie, État perdu entre la Russie et la Roumanie de l’Union (pardon, « Union » entre guillemets, toute provisoire) européenne (pardon, « neuropénienne »* pleine d’avenir), était au bord du gouffre.
Depuis lors, elle a fait un grand pas en avant: c’est monsieur Barroso qui nous l’a juré à l’occasion d’un traité commercial.
L’histoire, que les optimistes diront donc ancienne, est relatée dans un article du Monde:
Un rein pour un saxophone
Pour changer de vie, Sergiu, 23 ans, a accepté de vendre l’un de ses reins. Des réseaux, liés à des cliniques turques, fournissent le marché des transplantations en Israël et en Occident.
Sergiu Axenti serre contre lui son saxophone. Cet instrument, dont il rêvait depuis l’enfance, lui a coûté un rein. « J’avais 23 ans, j’étais marié depuis un an et ma vie était déjà finie, lance-t-il. J’avais entendu beaucoup d’histoires sur les Moldaves qui vendent un rein en Turquie. J’ai des amis qui l’ont fait, mais ils se sont fait avoir. J’ai décidé de le faire moi aussi, mais à ma manière. »
La mort d’Adama Traoré dans un local de la gendarmerie française est un sacré révélateur.
Manipulation des dossiers médicaux par le parquet. Appels sécuritaires extrémistes par la mairie. Harcèlement violent de la famille par le corps de maintien de l’ordre suspecté, lui-même. Incarcérations douteuses.
Seuls ceux qui ne veulent rien savoir ignoreront la culture de l’impunité et la violence d’État déjà en place, et les efforts frénétiques auxquels se livrent certains défenseurs officiels de l’ordre et de la justice pour faire taire les familles atteintes par des exactions policières. Lire la suite
Regardez-le sourire.
Souris, Michel.
Souris, fils Michel!
Ô grandiose mission!
Ô courage de tes réformes.
Répétez, les enfants: fraudeurs chômeurs, fraudeurs chômeurs, fraudeurs chômeurs. Lire la suite
Jérémie Fabre et Marie Beyer, Acrimed-Le Monde diplomatique (Cliquer pour voir l’image en grand écran)
Bonjour!
Mon titre est un proverbe ouvrier français du début du XXème siècle.
Aujourd’hui plus que jamais, la presse et les médias en France appartiennent à des milliardaires.
Si on attend l’infographie équivalente pour les pays voisins, on en n’attend rien de bon. Lire la suite
Au parlement flamand, le lion est au sol. (Photo lavenir.net)
La Flandre avait le pouvoir. Elle l’a encore. (Aujourd’hui avec la collaboration des libéraux francophones.)
La Flandre avait le nombre. Elle l’a toujours.
La Flandre avait la richesse. Ça n’a pas changé.
Et cependant, elle voulait plus.
Elle pensait que « plus », ce serait l’indépendance.
Elle deviendrait alors encore plus riche, purifiée des influences allochtones, et elle pensait que tel est le but ultime du progrès humain.
Quand nous disons « la Flandre », c’est bien sûr une simplification. Nous parlons de l’énigmatique destin de cette province qui avait aussi, comme partout, ses gens honnêtes et ses dissidents. Lire la suite
Cité par Simon Leys dans « Orwell ou l’horreur de la politique » , 1984, p.12
Bonjour!
La réflexion fut britannique, la voici française, et nous pourrons l’étendre à notre pays.
C’est Emmanuel Todd qui déclare: il faut « priver le PS de son dernier rempart : les frondeurs ». Les frondeurs, ce sont les députés du PS qui, sur des positions de gauche, renâclent un peu, s’abstiennent parfois, pour en général finir par s’aligner sur la ligne, ou la discipline, du parti.
« Que le PS soit de droite, poursuit Emmanuel Todd, tout le monde le sait. Mais il faut maintenant les priver de leur dernier rempart : les frondeurs. Ce sont eux qui vont servir d’ultime alibi. Ils sont certes sympathiques à titre individuel, mais ce sont désormais eux les plus nocifs, eux qui empêchent une clarification. Ou alors, qu’ils soient conséquents, et qu’ils fassent tomber le gouvernement. Le reste relève de l’agitation. Être de gauche c’est ne plus jamais voter PS. Et il ne faut pas regarder ça comme un geste négatif, mais au contraire positif : se débarrasser du Parti socialiste, c’est ouvrir un champ des possibles. » Lire la suite