Nuit Debout, 36 mars.
Ils s’appellent Jeanne, Julien, Adrien.
Bravo !
Nuit Debout, 36 mars.
Ils s’appellent Jeanne, Julien, Adrien.
Bravo !
Bonjour!
En cette période où l’actualité donne du relief à ce qui nous vient du Royaume Qui Se Dit Encore Uni, voici un article qui offre une bonne synthèse de son sujet.
« Une idéologie à la source de nos problèmes : le néolibéralisme » est signé George Monbiot dans le quotidien The Guardian. Nous le trouvons aussi en français, traduit par Monique Plaza, sur l’excellent blog de Coralie Delaume, et ici en PDF sur Condroz belge.
Extraits:
Imaginez que le peuple de l’Union soviétique n’ait jamais entendu parler du communisme. Et bien pour la plupart d’entre nous, l’idéologie qui domine nos vies n’a pas de nom.
Il peut sembler étrange qu’une doctrine glorifiant le choix individuel et la liberté ait été promue avec le slogan « il n’y a pas d’alternative ». Mais, comme Hayek l’a fait remarquer lors d’une visite au Chili de Pinochet – l’une des premières nations où le programme néolibéral a été complètement appliqué – « ma préférence personnelle penche vers une dictature libérale plutôt que vers un gouvernement démocratique dénué de libéralisme »
Le néolibéralisme n’a pas été conçu comme un self-service à visée d’extorsion, mais il en est rapidement devenu un.
…la quantification universelle et la comparaison. Le résultat est que les travailleurs, les demandeurs d’emploi et les services publics de toute nature sont soumis à un ergotage procédurier, étouffant le régime d’évaluation et de surveillance, afin d’identifier les « gagnants » et de punir les « perdants ». La doctrine que Von Mises avait proposée pour nous libérer du cauchemar bureaucratique de la planification en a plutôt fabriqué un.
Bonjour!
Après La Parisienne Libérée présentée quatre fois déjà sur Condroz belge, je viens de découvrir Chanteurs d’actu, très engagés sur la scène sociale française.
Le musicien et chanteur s’appelle François Schmitt, et il ne manque pas de collaborateurs tant pour les voix ou les textes que pour les accompagnements.
Mais… au fait, au fait! Voici une petite sélection de départ piochée sur Youtube:
Premier 32 Mars de l’Histoire
Ça restera dans les mémoires
Fini d’aller à l’abattoir
C’est le réveil des moutons noirs
Refrain : J’irai passer la Nuit Debout
On peut toujours nous évacuer
Je veux vivre ma vie debout Lire la suite
Bonjour!
C’est en langue québecoise, toujours savoureuse, même si végétarienne : la bidoche dans nos assiettes l’est beaucoup moins, quand on suit les 41 minutes de l’émission « La face cachée de la viande ».
Voyons plutôt:
…Les porcs vont à l’abattoir lorsqu’ils pèsent 110 kilos. Ils ont six mois.
…La législation est comme qui dirait …datée: les animaux sont des biens meubles. Ouf. Désosser une chaise n’est pas un délit si elle vous appartient.
…L’assassinat industriel, par broyage mécanique ou gazage en container, est offert aux poussins mâles, inutiles pour l’élevage, transformés en aliments pour animaux ou en rouge à lèvre et en produits de beauté.
…La foutaise de l’impératif de la consommation de calcium… 25 % d’ostéoporose au Québec chez les femmes de plus de cinquante ans, pour 0,4 % en Corée. « La question n’est pas de consommer combien de calcium, mais comment faire pour l’assimiler. » On n’a pas besoin de boire du lait de vache! (En outre, nous n’avons pas l’équipement physiologique du veau-nouveau-né pour le digérer confortablement.) Lire la suite
Bonjour!
Il y a une étude à faire sur l’usage des noms et des prénoms dans les médias mainstream ou « courant principal ». (Le courant principal est celui qui ne connaît pas les rives. Sauf dans les virages serrés, très serrés.)
Les intervenants anonymes ou lambda, ils ont un prénom, et pas de nom. Lire la suite
Deux femmes écrivent et dessinent.
Un homme se débat.
Deux femmes françaises, aux noms d’ailleurs.
Et un homme d’ailleurs, sans nom. Lire la suite
Bonjour!
Vous savez quoi?
Dans la vidéo ci-dessus, personne ne tousse quand la musique s’arrête. Lire la suite
Bonjour!
Quand je regarde des vidéos des manifestations actuelles en France, je suis frappé par le nombre de policiers (en uniforme), le nombre de véhicules, les hélicoptères.
Du côté des forces de l’ordre, la scénarisation des tableaux successifs est très marquée. Les petits hommes en noir avancent en groupes serrés, courent parfois par deux, celui de derrière une main sur l’épaule de l’autre qui précède, comme les aveugles de Brueghel, et toujours très entourés, au coude à coude.
Connaissent-ils la peur?
Leurs mouvements coordonnés, sans doute par ces bonshommes très affairés que l’on voit Lire la suite