À partir de son expérience de banquier et de régulateur, mais aussi de citoyen engagé, l’auteur nous explique pourquoi une crise financière beaucoup plus grave que la précédente menace d’éclater.Lire la suite
Regardez-le sourire.
Souris, Michel.
Souris, fils Michel!
Ô grandiose mission!
Ô courage de tes réformes.
Répétez, les enfants: fraudeurs chômeurs, fraudeurs chômeurs, fraudeurs chômeurs. Lire la suite
Jérémie Fabre et Marie Beyer, Acrimed-Le Monde diplomatique (Cliquer pour voir l’image en grand écran)
Bonjour!
Mon titre est un proverbe ouvrier français du début du XXème siècle.
Aujourd’hui plus que jamais, la presse et les médias en France appartiennent à des milliardaires.
Si on attend l’infographie équivalente pour les pays voisins, on en n’attend rien de bon. Lire la suite
La Flandre avait le pouvoir. Elle l’a encore. (Aujourd’hui avec la collaboration des libéraux francophones.)
La Flandre avait le nombre. Elle l’a toujours.
La Flandre avait la richesse. Ça n’a pas changé.
Et cependant, elle voulait plus.
Elle pensait que « plus », ce serait l’indépendance.
Elle deviendrait alors encore plus riche, purifiée des influences allochtones, et elle pensait que tel est le but ultime du progrès humain.
Quand nous disons « la Flandre », c’est bien sûr une simplification. Nous parlons de l’énigmatique destin de cette province qui avait aussi, comme partout, ses gens honnêtes et ses dissidents. Lire la suite
En votre honneur, nous qui militons plutôt pour une GPS, Grande Picardie Socialiste, qui irait de Paris jusqu’à Bruxelles, eh bien, nous retournons notre veste. Nous acceptons votre suprématie. Nous réclamons le rattachement de la France à la Wallonie !
Mélangeons joyeusement les images: le coq wallon (on dirait une bande dessinée) se fait grain de sable pour bloquer la locomotive conspiratrice du Ceta!
Sous la houlette de deux partis politiques bien compromis dans la mise au pouvoir de la finance et des politiques d’austérité.
Paul Magnette, chevalier blanc.
Cdh, village gaulois ne manquant pas de barons bleus blancs belges effrayés.
Etc.
On fera les comptes et les commentaires plus tard.
Dans l’immédiat, je vais soutenir cette affaire ce soir à 18 heures devant l’hôtel de ville de Liège, à l’appel des décroissantistes et de quelques autres groupes de gauche. J’y vais par plaisir et pour rigoler avec ceux que j’y retrouverai, ceux dont je sais qu’ils seront là, et ceux dont la présence me surprendra. Et en supposant que ma poussée s’ajoutera utilement à cet inattendu mouvement.
Pourquoi participer à une manifestation, en voici un autre sujet, pour un prochain billet.
En attendant et sans attendre: j’y go!
Nous pouvons continuer à manifester notre soutien, aujourd’hui et dans les jours qui viennent, par courrier (autres adresses du gouvernement et du parlement wallons bienvenues):
——– Message transféré ——–
Sujet : Le CETA – Bravo! Je vous soutiens sur ce coup-ci!
Date : Mon, 24 Oct 2016 13:22:18 +0200
De : Guy Leboutte <guy@leboutte.eu>
Pour : André Antoine <a.antoine@parlement-wallonie.be> Bonjour André Antoine, Je vous soutiens contre le Ceta et contre toutes ces manoeuvres d’intimidation et pressions plus ou moins inélégantes et brutales. Tenez bon, des centaines de milliers de gens sur terre sont épatés par cette petite Wallonie dont parfois ils ignoraient même l’existence jusqu’il y a peu! Bien à vous, Guy Leboutte
——– Message transféré ——–
Sujet : Ceta: continuez, Paul Magnette!
Date : Mon, 24 Oct 2016 13:25:53 +0200
De : Guy Leboutte <guy@leboutte.eu>
Pour : paul.magnette@gov.wallonie.be Bonjour Paul Magnette, Maintenez le cap sur le dossier du Ceta, et continuez de nous étonner! Je manifesterai ce soir mon soutien à 18 heures devant l’hôtel de ville à Liège. Guy Leboutte
Jozef Stiglitz a été lauréat en 2001 du « Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel » , improprement appelé (c’est le but) Prix Nobel d’Économie.
En l’an 2000, il avait claqué la porte du FMI où il était économiste en chef, en opposition aux politiques d’austérité.
Aujourd’hui, Joseph Stiglitz prophétise.
« L’Italie va quitter la zone euro » . C’est dans Die Welt en allemand, et dans La Tribune en français.
Et Joseph Stiglitz enquiquine.
Il a déclaré Wolfgang Schäuble « plus nul en économie que n’importe quel Grec » . C’est dans l’Express.
D’ailleurs, selon lui, « Il faudrait que l’Allemagne sorte de la zone euro » (Le Parisien).
Michel Rocard, une fois mort, fait l’unanimité de la classe politique française de gouvernement.
Une de ses dernières déclarations fut que la loi travail est « une chance pour la France. »
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Michel Rocard fut aussi l’auteur de la phrase « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde », popularisée par les partisans de la fermeture des frontières, et frappée selon toute apparence au coin du bon sens. Lire la suite
En cette période où l’actualité donne du relief à ce qui nous vient du Royaume Qui Se Dit Encore Uni, voici un article qui offre une bonne synthèse de son sujet.
« Une idéologie à la source de nos problèmes : le néolibéralisme » est signé George Monbiot dans le quotidien The Guardian. Nous le trouvons aussi en français, traduit par Monique Plaza, sur l’excellent blog de Coralie Delaume, et ici en PDF sur Condroz belge.
Extraits:
Imaginez que le peuple de l’Union soviétique n’ait jamais entendu parler du communisme. Et bien pour la plupart d’entre nous, l’idéologie qui domine nos vies n’a pas de nom.
Il peut sembler étrange qu’une doctrine glorifiant le choix individuel et la liberté ait été promue avec le slogan « il n’y a pas d’alternative ». Mais, comme Hayek l’a fait remarquer lors d’une visite au Chili de Pinochet – l’une des premières nations où le programme néolibéral a été complètement appliqué – « ma préférence personnelle penche vers une dictature libérale plutôt que vers un gouvernement démocratique dénué de libéralisme »
Le néolibéralisme n’a pas été conçu comme un self-service à visée d’extorsion, mais il en est rapidement devenu un.
…la quantification universelle et la comparaison. Le résultat est que les travailleurs, les demandeurs d’emploi et les services publics de toute nature sont soumis à un ergotage procédurier, étouffant le régime d’évaluation et de surveillance, afin d’identifier les « gagnants » et de punir les « perdants ». La doctrine que Von Mises avait proposée pour nous libérer du cauchemar bureaucratique de la planification en a plutôt fabriqué un.