Condroz belge vient de se livrer à une première étude de marché sur un de ces produits que la pandémie covid-19 porte au firmament des ventes. Après la distribution gratuite de diplômes en tous genres, d’expert-en-épidémiologie-multi-terrains à tenancier-de-la-seule-ligne-politique-et-d’analyse-anti-covid-universelle-et-responsable, et négligeant les offres de masques désormais aussi abondantes que peu contrôlables, nos services se sont intéressés à la BdC ou boule de cristal. Nous avons écarté les produits nord-américains, chinois, et européens produits en Chine, pour nous limiter à une offre locale déjà bien fournie.
Voici donc les prédictions que cette première boule de cristal, la BdC XXX Basic 2.0, nous propose après application minutieuse de la doc livrée avec le produit. Lire la suite
Quand j’vas être un bon gars
Pas d’alcool, pas d’tabac
Moi rester tranquille
Moi payer mes bills
J’m’en vas apprendre l’anglais
Ma l’apprendre pour le vrai
Quand ma être un bon gars
Pas d’alcool, pas d’tabac
Moi mettre des bobettes
M’as lire la gazette
M’as checker les sports
Moi compter les morts
M’as passer mon check-up
M’en vas faire mon ketchup
On va voir c’qu’on va voir
M’as m’forcer en ciboire
Quand j’vas être un bon gars
Pas d’alcool, pas d’tabac
J’vas avoir l’esprit d’équipe
Impliqué, tout’ le kit
M’as cramper en masse
M’as m’tailler une place
Quand j’vas être un bon gars
M’as gravir les échelons
M’as comprendre mon patron
M’as faire semblant
Qu’y est intéressant
L’argent va rentrer
Pas trop trop mais steady
Ma photo laminée «L’employé de l’année»
Quand j’vas être un bon gars
M’en vas les inviter
M’en vas faire un party
Des sushis, des trempettes
Amène-z-en, m’as m’en mettre
M’as m’en déboucher une
Une fois n’est pas coutume
Là tout le monde va s’mettre
Tout le monde va s’mettre à parler
BMW, CLSC, TP4, IBM
TPS, PME, PDG, IGA
OCQ, OLP
Pis moi sur mon bord
Moi tomber dans l’fort
À onze heures et quart
M’as les crisser dehors
M’as sauter dans mon char
Moi descendre à Val-d’Or
Bon ben là ça va faire
Moi descendre en enfer
M’as flamber ma paye
M’as aller vendre des bouteilles
M’as rouler mon journal
M’as câler l’orignal
Moi virer su’l’top
Pas de cadran, pas de capote
Moi trouver mon nom
Tatoué sur son front
A va dire:«Aaaaaaahhhhhhhh!
Enfin un bon gars!»
Après ça après ça j’vas être un bon gars
Pas d’alcool, pas d’tabac
Moi rester tranquille
Moi payer mes bills
M’en vas apprendre l’anglais
M’as l’apprendre pour le vrai
Sport, Smat and Blood
Y vont m’aimer en Hérode
Excellent citoyen
Pas parfait mais pas loin
M’as manger du poisson
M’en vas faire du ski d’fond
M’as m’acheter des records
De Michel Rivard
M’as faire semblant
Qu’c’est intéressant
Quand j ‘vas être un bon gars
Pas d’alcool, pas d’tabac
La solitude du Suédois masqué – file devant un bateau, 27 juillet 2020. Jonathan Nack/strand, AFP/Getty
Bonjour!
Je transmets ici un article écrit par Kelly Bjorklund, écrivain et militant des droits humains, et Andrew Ewing, professeur de biologie et de chimie moléculaires à l’université de Göteborg et membre de l’Académie suédoise des sciences, tous deux suédois, publié par Time magazine ce 14 octobre, dont j’ai trouvé la mention dans l’indispensable rezo.net. Partout les dissidents sont les meilleures sources d’information.
Je joins un PDF de l’article pour protéger votre crédit à la consultation gratuite, ainsi qu’une traduction en français, non dépourvue de défauts, et non corrigée, établie par l’excellent traducteur en ligne Deepl.com.
Cet article est, à ma connaissance limitée, le plus complet à ce jour paru en ligne sur la gestion suédoise de la pandémie.
Je ne peux cependant éviter de faire d’abord un détour par la longue et opaque histoire d’eugénisme de la vertueuse Suède, avec des pratiques de stérilisation souvent forcée, mesure depuis 2002 (Wikipedia FR) reconnue comme crime contre l’humanité par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Lire la suite
(Ici la liste de mes billets de la série CoronaViral)
Bonjour!
Il s’agit d’une tribune publiée par lesoir.be.
Faites votre choix… Je compte 337 signataires, tous francophones (belges). C’est la nouvelle doxa de toutes les gauches, de la caviar aux autres plus ou moins authentiques (quelques signataires sont au-dessus de tout soupçon), et en ce moment on a vu des économistes de droite et des conseillers de la diplomatie française en dire à peu près autant. « Réinventer l’avenir« , par des gens qui l’ont déjà inventé quelques fois sans doute. Cet ajout au catalogue des idées reçues va remplacer pour un temps le bon vieil antifascisme qui réunissait tout le monde sauf à l’extrême-droite, depuis plus de quarante ans. Une nouvelle bouillie, du genre « Cecin’est pas une crise » , qui, elle, après un effet d’annonce, est devenue à peu près totalement inaudible, il est vrai presque mutique.
Je joins le PDF de la tribune du Soir bien qu’elle soit en accès libre, et aussi la liste des signataires triée dans l’ordre alphabétique, pour que chacun y reconnaisse les siens. Il y a 21 signatures étiquetées « citoyen » ou « citoyenne », c’est encourageant.
Or… pourquoi pas une seule signataire flamande?
Voici la réponse du signataire bruxellois Henri Goldman:
N’y aurait-il pas de partenaires flamands disponibles ? Si, il y en a, mais ils sont d’une tout autre nature. En Flandre, de tels textes ne pourraient sans doute être signés que par des personnalités du monde académique, intellectuel et culturel ne représentant qu’elles-mêmes. [Ah! Les 337 signataires, 21 « citoyen-ne-s » mis à part, représentent donc d’autres qu’eux-mêmes? C’est cool!] Quant au middenveld flamand (la société civile instituée), il est en ce moment tellement fragilisé qu’il a plutôt tendance à faire le dos rond en attendant que ça passe. Les subsides qui le font vivre sont en train de fondre à toute vitesse et, pour certains acteurs importants du monde associatif, c’est de leur survie qu’il est question.
La culture en Flandre est massacrée depuis des mois par le gouvernement régional flamand, à la tête duquel vient d’arriver Jan Jambon de la NVA, parti qui était déjà dans ce gouvernement avant les dernières élections régionales de mai 2019. Ces gens-là se méfient de la culture et de l’intelligence, dont ils ignorent qu’elles ne suffisent pas à préserver de la connerie ni de la sociopathie.
Pendant ce temps, Merkel vient de débloquer, pour cause de coronavirus, 50 milliards d’euros (cinquante) pour la culture dans son pays.
* * *
PS: allez donc comparer cette « bouillie » avec le discours de Noam Chomsky.
– Vous trouverez ici la liste des billets de ma série « CoronaViral » .
L’entraide et l’auto-organisation doivent fleurir en période de confinement, affirment les signataires de cette tribune, pour que le néolibéralisme ne reprenne pas ensuite sa domination comme avant.
Cette tribune est publiée simultanément sur plusieurs médias indépendants, Bastamag, Lundi Matin, Mediapart, Politis et Terrestres.
Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.
Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans Lire la suite
La pandémie du coronavirus COVID-19 est là, pas encore partout en Europe, pas encore en Belgique, mais elle arrive inéluctablement. Tenter d’étaler ses effets est essentiel pour permettre aux services de santé de disposer de quelque délai pour traiter les personnes qui seront gravement atteintes, et pour autant que possible éviter une congestion des hôpitaux et une panique des populations.
L’explosion de l’épidémie en Italie a été remarquable et remarquée. Une étude londonienne estime à un tiers du nombre de personnes contaminées sorties de Chine, celles qui ont échappé aux radars de l’identification. Partout des négligences ou des dysfonctionnements ordinaires et trop humains (sans doute pour une part toujours inévitables) ont promu des foyers de contagion, quand ce ne sont pas les raisons d’Etat qui ont retardé des mesures optimales ou simplement adaptées: Chine, Iran, Japon. Et attendons l’administration Trump, qui vient de promouvoir à la direction de la gestion US de la crise, encore à peine annoncée là-bas, un type qui croit plus en la bible qu’en la clinique, à la révélation qu’à l’observation, le vice-président Mike Pence.
S’agissant de la Belgique, aujourd’hui commence le salon annuel du bâtiment, « Batibouw » , Lire la suite
Bonjour! Condroz belge évoque avec enthousiasme le Rojava depuis février 2018. J’y ai donné des liens vers des articles, un livre, et un formidable reportage filmé de Chris Den Hond et Mireille Court. D’autres articles ont ici parlé du Rojava. Le fédéralisme démocratique appliqué dans ce territoire du nord et de l’est de la Syrie est une aventure politique sans précédent dans l’histoire humaine des derniers siècles. Les cultures différentes, Kurdes, Arabes, Syriaques, Turkmènes, chrétiens, Tcherkesses, …, coexistent comme jamais dans ce territoire de potentiellement quatre millions d’habitants. > Lire la suite
Denis Robert, romancier et journaliste enquêteur qui a fait de belles preuves sur et contre la finance, « pète un câble » et ce sont bien ses voeux, comme le furent ceux de Condroz belge. La marionnette Macron en flagrants délits de mensonges et d’autres qualités humaines délicates, ce bébé Thatcher, en prend pour son grade et « il le vaut bien » .
(Présente aussi sur Youtube, cette vidéo y apparaît avec l’étiquette [ALERTE, CENSURE], le site demandant à l’internaute de se connecter « pour confirmer votre âge » : les macronistes, le pouvoir, ou les « services » , ont fait le boulot. )
Comment faire sortir le théâtre du cercle étroit des initiés ? Comment atteindre le grand public avec des pièces qui le concernent et des mises en scènes qui le touchent ? À ces questions mille fois posées dans le monde de la culture, le spectacle donné hier soir au théâtre des Bouffes du Nord a apporté une réponse éclatante.