« Pablo Servigne & François Ruffin : une dernière bière avant la fin du monde »

Bonjour!

Cet entretien qui consiste largement à faire parler Pablo Servigne, « collapsologue » et « collapsosophe », c’est à dire analyste et penseur de l’effondrement, auteur de plusieurs livres dont le premier fut Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (avec Raphaël Stevens, 2015), …me paraît valoir tout aussi largement l’écoute.

Servigne est un jeune scientifique passionné. Lire la suite

L’arnaque idéaliste

Bonjour!

J’entends un type qui est médecin et thérapeute, Christophe André, plaider, d’une voix suave et mesurée, pour la prière et la méditation. Il dit des choses qui me paraissent justes sur la condition humaine et ses mystères indépassables: la naissance (Jean Ziégler la place avec force comme le plus grand: pourquoi je nais dans un milieu privilégié, et pourquoi je nais juste pour connaître une agonie d’un an ou de quelques années), la vie, la conscience, la mort. Lire la suite

La propagande de m… de l’Atlantique-nord-qui-va-jusqu’à-l’Afghanistan


@PascalBoniface7 juil.
Selon @lemondefr les dépenses militaires de l’OTAN sont de 954 milliards de dollars, celles de la Russie 66 milliards.
C’est l’OTAN qui parle de la menace militaire russe !

(OTAN, Organisation du traité de l’Atlantique Nord)

 

Il faut lire de Pascal Boniface, Les_Intellectuels_faussaires:
13 éditeurs ont refusé,
150 accusations …par l’auteur,
0 procès.

0 couverture médiatique,
plus de 100.000 exemplaires en édition princeps,
aujourd’hui en poche.

J’ai lu ce bouquin.
Une brochette de faussaires, producteurs de contre-vérités avérées, y ont droit à leur chapitre personnel. Avec BHL en tête, appelé « prince des faussaires ».
Les épinglés, Bernard-Henri Lévy donc, preuve vivante que le ridicule ne tue pas,  Alexandre Adler, croisé contre l’anti-antisémitisme auquel il identifie toute critique du gouvernement israélien – une défaite de la pensée hélas tellement française*, c’est ça le vrai déclin de la France, Caroline Fourest, reine de la fausseté accumulant plus de deux cents bobards dans chacun de ses livres cités, Philippe Val, qui a transformé Charlie-Hebdo en machine à fric à son avantage et ne s’est pas fait tué, devenu directeur de Radio-France sans rien y connaître par le fait du prince Sarkozy – et donc une fois de plus, merci de Gaulle pour ta Cinquième République -, et Frédéric Encel cet inconnu, ont tous récusé les démonstrations de Pascal Boniface par des propos fielleux, indignes du débat quoique trop dignes d’eux, et n’ont fait aucun procès. Cherchez l’erreur.

Son livre ne s’adresse qu’à des auteurs dont les contre-vérités sont avérées. Alain Finkielkraut, véritable tourmenté de l’islam et contempteur d’un anti-sémitisme fantasmatique attribué à tout critique de la politique israélienne, évoqué ci-dessus, est certes cité dans les intellectuels faussaires, mais n’en est pas une cible car s’il se trompe, je le dis à ma façon, il ne répand pas des informations fausses, que Caroline Fourest par exemple accumule dans une invraisemblable foison.

Pascal Boniface est un frère humain.

Un peu de logique — Ce qui est bon pour l’entreprise n’est pas nécessairement bon pour l’économie, ou Le sophisme de composition

 

Bonjour!

 

C’est de l’économie, et c’est du Frédéric Lordon:

(…) on voudrait au moins rappeler le contresens princeps qui vicie immanquablement toute l’argumentation « par l’entreprise ». Contrairement à ce que suggère le sens commun éditorialiste, ce qui est bon « pour l’entreprise » n’est pas bon ipso facto pour l’économie tout entière. On appelle d’ailleurs « sophisme de composition » cette erreur intellectuelle qui consiste à étendre à la macroéconomie des énoncés valides pour la microéconomie, comme si la première n’était que l’extension « à l’identique » et à plus grande échelle de la seconde. En fait il n’en est rien, et il suffit pour s’en rendre compte d’imaginer la généralisation de ce rêve patronal — donc microéconomique — par excellence : le salaire zéro.

Sans doute faut-il solliciter rudement l’imagination pour se figurer des salariés travaillant effectivement quoique renonçant à tout salaire. Mais l’expérience de pensée a précisément cette vertu de permettre la démonstration par l’absurde. La composition des zéro-salaires microéconomiques produisant zéro revenu disponible à l’échelle macroéconomique, il n’y a plus aucune demande solvable des ménages adressée aux entreprises… Problème de coordination typique, où chaque entreprise désirerait en fait se réserver le privilège du salaire zéro en laissant à toutes les autres le soin de contribuer à former de la demande solvable. L’inconvénient étant bien sûr que, chaque entreprise faisant par devers soi le même raisonnement, toutes se défaussent et, par-là même, produisent collectivement leur impasse. Où l’on découvre que la macroéconomie n’est pas simplement de la microéconomie augmentée.

(La pompe à phynance – Contre le système bancaire-actionnaire, le blog de Frédéric Lordon. http://blog.mondediplo.net/2017-10-03-Le-service-de-la-classe)

Je reformule: Lire la suite

Un peu de logique – Je ne suis pas belge

D’après une photo de Bernard Demoulin (lalibre.be)

 

Bonjour!

 

Je suis né en Belgique de parents belges.
Je possède une carte d’identité « de Belge » , comme c’était écrit sur un carton avant que l’UE ne standardise ça en plastique.
Je vis en Belgique.
J’ai un passeport belge.
Mon site s’appelle « Condroz belge » (bon, ici, c’est de moi, pas du gouvernement, et c’est une blague, hein, une « antiphrase »).

Cependant, malgré ces prémisses, d’après la presse je ne suis pas belge.
En effet, la presse titre: « Les Belges souhaitent que la présence des militaires en rue se prolonge » .
« Les Belges » , mais pas moi!
Donc, je ne suis pas belge.
Cqfd.