Manifestation européenne de métallurgistes à Strasbourg – Photos Christian Lutz-Sorg, dna.fr
Bonjour!
Il n’y a que des bonnes nouvelles dans ce billet.
Les métallos ont toujours été remuants et plutôt à gauche, y compris lorsque l’expression « de gauche » n’existait pas. Et les policiers et gendarmes ont toujours eu peur des manifs de métallos.
Il faut dire que la gendarmerie le mérite bien! Car elle existait déjà avant le pays lui-même, et elle a tué dans l’histoire plus d’ouvriers que de malfrats.
Or malgré une certaine déglingue du secteur, il y a encore des ouvriers, des techniciens et des employés de la métallurgie en Belgique. Ils ont des syndicats, c’est à dire trois fédérations, car la Belgique est le pays de la trinité. Lire la suite
Le fusil d’assaut SCAR-H, de la toute régionale-wallonne Fabrique Nationale
Bonjour!
La Belgique francophone avait déjà inventé le socialisme royaliste, par peur que la Flandre ne lâche le pays, qui est un royaume. Les socialistes, parti dominant l’électorat francophone, ont estimé à haute analyse que le roi serait un garant de l’unité du pays et que protégeant la royauté, on protégerait la Wallonie. Car cette dernière, en recherche d’une reconversion, aurait à craindre d’une éventuelle perte de la contribution aux budgets nationaux d’une Flandre récemment enrichie. Alors qu’au référendum dit de la question royale, en 1951, les francophones à majorité socialiste et libérale auraient volontiers liquidé la royauté, cette dernière fut sauvée par la Flandre, à l’époque encore rurale et déjà conservatrice. Précisons qu’il s’agit ici de l’unité géographique et administrative, car pour ce qui est de l’unité des patrons et des syndicats, celle-ci est nouée depuis longtemps, s’agissant des élites syndicales plus que de la base, bien entendu. Les syndicalistes socialistes médiatisés ne cessent de pleurer pour que vive la « concertation sociale », une musique, on ne sait trop pourquoi, si douce à leurs oreilles.
Après la baisse des ventes qui a suivi la fin du communisme en Europe, le mur de Berlin tombant en novembre 1989, et la fin de la guerre froide, le marché mondial de l’armement est aujourd’hui à nouveau au plus haut. Lire la suite
Un journaliste détenu arbitrairement risque de mourir?
Où ça?
En Israël.
Qui ça?
Il est palestinien et s’appelle Muhammed al Qiq.
Il est l’objet d’une détention administrative, masque pseudo-juridique dont Israël use et abuse pour échapper à toute règle de droit et de justice. Pas de charge, pas de dossier, pas d’inculpation, durée indéterminée. L’État le plus moral du monde (puisqu’il appelle ainsi sa propre armée) ne respecte cependant même pas les règles internationales de la détention administrative, qui impliquent notamment le choix pour le détenu de son médecin.
Amnesty International lance une action et une pétition pour sauver Muhammed.
Ce titre est une des questions grinçantes que pose ce petit livre gratuit, LIVRET D’AUTO – DÉFENSE intellectuel sur le NUCLÉAIRE à l’usage de tous et des futurs irradiés.
Seuls les imbéciles, les irresponsables et les distraits n’ont pas peur!
Article de Reporterreici, et livret téléchargeable là-bas.
On s’amuse et on devient plus intelligent en écoutant la Parisienne Libérée. C’est doux, et c’est acide. C’est du bout des doigts, avec le sourire, et c’est comme un uppercut.
Nous avons au menu de ce numéro de 7 minutes 36 secondes, « le projet d’aérodrome à Notre-Dame-des-Landes (1974), une envoyée très spéciale en direct de Calais, du numérique féerique et la météo nucléaire d’Astrid, toujours au beau fixe ! »
Comme pour tout JT, les sujets retenus dressent le baromètre citoyen de la chaîne, son sens des priorités et des responsabilités.
Et pour ceux à qui ça n’échapperait pas: on ne voit pas les mains de la Parisienne.
Elles sont aux claviers.
San Francisco. Un homeless, pas encore complètement ruiné, dans la ville du zéro déchet (photo G. L.)
Bonjour!
J’ai vu ce film qui fait parler de lui, Demain, un documentaire de Cyril Dion avec Mélanie Laurent.
Les critiques dans la presse saluent son optimisme et sa fraîcheur, et semblent s’interdire d’être réellement critiques. Comment dire du mal d’un tel élan de positivité quand les bonnes nouvelles sont si rares?
À l’oral, dans les conversations entre amis, le commentaire le plus répandu énonce que c’est un film dont on sort optimiste.
Autant le dire tout de suite, je suis sorti de la projection fort perplexe et même, franchement sceptique. Lire la suite
Je parcours chaque jour les titres de cet indispensable portail, rezo.net, qui contient aussi une revue de la presse Internet en anglais. Un monument!
Voici à titre d’exemple mon bouquet des trois dernières semaines, qui doit représenter à peu près un cinquième des sources mentionnées. Je lis inégalement ces articles: un peu, beaucoup, passionnément. Parfois, le titre seul suffit à m’informer. Chacun peut y faire son marché.
Sur le site lui-même, le curseur placé sur une référence ouvre un bref résumé du texte.