Je suis descendu à pied en ville, au milieu de l’après-midi. Descendre est le mot juste, puisque je vis à l’altitude 147, et les quais sur Meuse à Liège sont à 65. En un quart d’heure je suis au centre.
Il y a plusieurs centres à Liège, disent les dépliants de l’office du tourisme. Lire la suite
Ebola: un retard dans le diagnostic du patient du Texas fait craindre d’autres cas
(…) « Ce patient a dit à l’infirmière chargée d’établir la fiche d’informations avoir récemment voyagé en Afrique » lors de sa première visite à l’hôpital, a affirmé mercredi le Dr Mark Lester, directeur général de Texas Health Resources lors d’une conférence de presse. « Malheureusement cette information n’a pas été transmise à toute l’équipe soignante et n’a pas pu être prise en compte dans leur décision clinique », a-t-il ajouté. Le patient a donc été renvoyé chez lui le jour même après avec un diagnostic d' »infection virale bénigne ».Lire la suite
« Dans la cité mondiale du futur, société totalement automatisée, le besoin de travailler est remplacé par une vie nomade de jeu créatif, retour moderne au jardin d’Eden. L’ « homo ludens » que sera l’homme libéré du travail ne devra pas s’adonner à une pratique artistique car il sera créatif dans sa vie quotidienne.«
Tel est le texte sur lequel se termine la vidéo promotionnelle d’un projet de robot-barman. On peut la voir et en lire plus sur cette page: http://www.makrshakr.com/.
[Ces lunettes] « prétendent supprimer la part d’ombre du réel, le mystère du visible, l’espace inconnaissable entre les êtres, l’expérience de l’altérité. « Supprimer l’éloignement tue » écrivait le poète René Char. Google Glass se présente comme un dispositif de vision « augmentée », mais paradoxalement il réduit le champ de ce qui est observé en prétendant l’expliquer en totalité. »
« Ce n’est pas la vision totale qui porte le danger totalitaire mais l’abolition de l’expérience du monde sous une avalanche des données. (…) La relation à l’environnement devient confuse, elle tourne à l’indistinction entre les perceptions et les informations, le vrai et le faux, le réel et le virtuel. »
Si vous ne connaissez pas Daniel Mermet, vous avez bien de la chance, parce que vous allez avoir bien du plaisir et d’intérêt à le découvrir.
Et si vous le connaissez, vous serez heureux d’apprendre qu’il ne va pas disparaître du monde de l’information.
Je dis « Daniel Mermet », mais je parle bien sûr de son émission quotidienne sur France-Inter, « Là-bas si j’y suis ».
Je l’ai découverte il y a quelques années, quand elle passait de 17 à 18 heures, moment où je cuisinais pour ma petite famille, vu que moi, j’aime écouter la radio en cuisinant. Le jour où elle m’est tombée dessus, je ne l’ai plus quittée. Car Daniel Mermet parle aussi bien d’amour que de politique, de riches que de pauvres, de la subjectivité que de la grande Histoire, et son sens rigolard de la solidarité, de l’humanité, ne cesse de ruisseler sur ses reportages, aussi cruelle et révoltante que soit parfois leur matière.
Une fois par mois, il accueille l’équipe du Monde Diplomatique, et presque chaque jour le répondeur de son émission figure comme invité des premières minutes, et quelquefois pour toute l’émission. Ah, le répondeur de « Là-bas si j’y suis »! C’est toute une France d’en bas et des luttes qui s’exprime, une France qu’on entend presque nulle part sur les ondes.
C’est une émission-brûlot incroyable, qui n’existe pas en Belgique et peut-être dans aucun autre pays européen. Et sur une chaîne publique! N’est-ce pas merveilleux? Lire la suite
…Il était très entouré !
Nous étions entre 4 et 5.000 à Bruxelles ce dimanche 17 août. On remettra ça. Des actions auront encore lieu.
Il y avait pour la même raison plus de dix mille personnes en rue la veille à Tel Aviv.
Dans le monde entier, les manifestations se sont succédé depuis le début de la récente opération israélienne à Gaza, et d’autres sont programmées ou en voie de l’être.
En Belgique, on peut suivre l’agenda à venir sur le site de l’Association belgo-palestinienne, qui donne aussi de bonnes infos sur les produits, israéliens ou non, à boycotter, et sur la page Facebook de Plateforme/Plaform Urgence Gaza. Le boycott pour la Palestine, ou « BDS », est un mouvement international qui monte en puissance, un peu à l’instar de celui qui en son temps a ciblé les produits sud-africains de l’apartheid, et sur lequel je reviendrai.
Elle a ouvert son compte Twitter en mars 2012, avec Guess what (« Devinez quoi »)comme pseudo. Aujourd’hui, 201.000 personnes la suivent dans le monde. Aussi aux États-Unis.
Elle écrit:
« JE PLEURE ET JE NE PEUX PAS SUPPORTER LE BRUIT DES BOMBES. JE SUIS EN TRAIN DE PERDRE MON SENS DE L’OUÏE. »
(I AM CRYING AND CAN’T STAND BOMBS SOUND! I’M ABOUT TO LOSE SENSE OF HEARING)
« Un grand bâtiment de l’Hôpital al-Shifa est menacé de bombardement. Nous évacuons la maison. »
(A big building of al-Shifa’ Hospital is threatened to be bombed, we’re evacuating home)
« La mer me manque, mes amis me manquent, la crème glacée me manque, le bonheur et la joie me manquent. MA VIE ORDINAIRE ME MANQUE. »
(I miss the sea, I miss my friends, I miss ice cream, I miss happiness and joy. I MISS MY ORDINARY LIFE)
(Pour les pressés, le creux du propos tient dans le point 2.
J’ai commis ce lundi un billet où j’ai dit que je ne voterais pas PTB mais que je noircirais pour chacun des trois scrutins les cases de la liste PTB-go. Tout le monde n’a pas perçu la nuance, c’est bien normal. Notre temps à tous est compté.
Certaines réactions à ce billet, non qu’elles en fassent le souhait, me poussent à écrire le texte ci-dessous, qui est un appel à voter pour cette liste. J’attire donc l’attention du lecteur sur la nuance qui sépare ‘dire comment je vais voter’ et ‘appeler à voter’.)
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La liberté d’expression est sacrée, nous sommes à peu près tous d’accord sur ce point.
La liberté d’expression n’a de sens, par définition, que si on la reconnaît à ses contradicteurs, à ses adversaires, aux amis qui se trompent, aux adversaires même de cette liberté. (Il y en a qui l’oublient, comme Manuel Valls qui, en le censurant, assure un supplément de succès à Dieudonné. Dans le cas Valls, « oubli » est façon de dire.)
Voici donc, pour ceux que je vais irriter, un petit test pour mesurer leur degré pratique d’adhésion à la liberté d’expression.