Gaza, 175 jours : Cet Israël qui chante « Amalek »

 

Bonjour, mauvais jour,

 

Vous connaissez « Amalek »?

Amalek, comme on l’écrit aujourd’hui en Israël, désigne dans la Bible le chef des Amaléchites, décrits comme ennemis mortels des Juifs.
Le Créateur parle dans ce livre, que nombre d’Israéliens prennent pour un livre d’histoire (Shlomo Sand), et Il nous dit (c’est miraculeux! : il daigne nous parler), dans Samuel, premier livre (1S 15, 2-3) :

Tu frapperas Amalec ; et vous devrez vouer à l’anathème tout ce qui lui appartient. Tu ne l’épargneras pas. Tu mettras tout à mort : l’homme comme la femme, l’enfant comme le nourrisson, le bœuf comme le mouton, le chameau comme l’âne.

Plutôt sympa et an-historique – c’est à dire éternel! N’est-il pas? Lire la suite

Mensonge et assistanat, la royauté à Londres comme ailleurs

 

Bonjour!

 

Il y a heureusement des Britanniques qui ne se pâment pas dans l’hystérie royaliste uniformément recueillie et nourrie par les grands médias. Des manifestants républicains ont par exemple été prestement et discrètement réduits au silence. Où en a-t-on entendu parler?

Mensonge

« La monarchie comme symbole de devoir ou de sacrifice est un mensonge » , voici ce qu’en substance vient de déclarer, et d’argumenter, Clive Lewis, un important député du parti travailliste s’exprimant avant la fin de la période de silence politique, fixée au lendemain des obsèques de la reine décédée, qu’a recommandée la direction de son groupe politique. Lire la suite

Diabolisation et dédiabolisation, candidats au titre de Mots de la décennie

 

Le Lucifer de Liège, cathédrale Saint-Paul, Wikipedia. Photo Luc Viatour, CC BY-SA 3.0, Lien

Bonjour !

 

Ceci est le début d’une réflexion, dont je me contente de méditer et rêver la suite, qui n’est pas écrite.

Qu’est-ce que la dédiabolisation ? Le dictionnaire nous annonce qu’il s’agit de « l’action ou le fait de dédiaboliser, de faire perdre son caractère ou sa réputation diabolique à quelque chose ».

Le diable existe comme figure populaire attachée aux superstitions, …religions comprises. Lire la suite

Edgar Morin: il faut distinguer entre la rationalité ouverte et connaissant ses limites, et …

Photo <em>lesoir.be </em>
Photo lesoir.be

 

Bonjour!

 

William Bourton, chef du service Forum du Soir, livre un entretien avec Edgar Morin, 101 ans en juillet prochain.

Extrait (c’est Condroz belge qui souligne):

Il me semble certain que les progrès des sciences et des techniques aient permis des calamités comme la guerre moderne, l’industrialisation de la mort à Auschwitz ; que la machine ait permis d’asservir non seulement les choses matérielles mais aussi les humains asservis aux machines et menant une vie de plus en plus machinalement chronométrée. Le progrès technique est ambivalent, il ne produit aucun progrès moral. De plus aucun progrès n’est irréversible, comme par exemple la démocratie. Quant à la Raison, Adorno et Horkheimer, de l’École post-marxiste de Francfort, ont dénoncé la raison instrumentale, utilisée pour asservir et détruire. Enfin il faut distinguer entre la vraie rationalité ouverte sur les contradictions qu’elle rencontre dans l’exploration du monde, comme en microphysique, et connaissant ses limites, et puis le rationalisme clos et arrogant qui est la dégradation de la rationalité. Je me considère comme rationnel, mais il y a aussi la poésie dans la vie, il y a aussi l’inexplicable qui dépasse les capacités de l’esprit humain.

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Le dieu des chrétiens est un grand pécheur

 

Bonjour!

Je suis né chrétien.
C’est-dire que je suis né de parents catholiques, et que sans me demander mon avis, on m’a déclaré chrétien, et on m’a baptisé, à vie dit-on, chrétien.
Cependant à l’âge de quinze ans j’ai décidé que je ne croyais à rien de cette religion reçue par le hasard de la naissance. J’ai trouvé que trop de contradictions indépassables pavent le discours chrétien, que ce discours tient du délire, de la manipulation et du mensonge. Cette religion m’empêchait tout simplement d’essayer d’être heureux : prise à la lettre, elle m’obligeait d’accepter l’inacceptable, sous la menace sur-atomique d’une damnation pour l’éternité. Et l’éternité, ce n’est pas rien!

Je suis devenu athée, et pas agnostique. Les agnostiques sont pour moi des athées qui ne Lire la suite