Flash info. Stop.
Film réjouissant, déjà cité le 15 mars dans Condroz belge. Stop.
La peur des riches, la peur de leurs larbins: celle qu’ils éprouvent! Pas celle qu’ils inspirent. Stop.
Appel aux convergences. Lire la suite
Flash info. Stop.
Film réjouissant, déjà cité le 15 mars dans Condroz belge. Stop.
La peur des riches, la peur de leurs larbins: celle qu’ils éprouvent! Pas celle qu’ils inspirent. Stop.
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La scène sociale française est au chaud. Ne voulant pas trop savoir que le ventre du pays est agité, et encore moins que l’occasion du mouvement actuel n’est pas sa vraie cause mais que celle-ci est historique et pas récente, …ce ne voulant pas, les médias parlent de beaucoup d’autres choses.
Sur la photo ci-dessus, les fonctionnaires à la matraque auraient un revenu net de 1.400 euros. Leur employeur n’achète pas cher leur niveau de « motivationnel » !
Et le type au milieu de ce groupe tellement humain est docteur en informatique à Lille. Si je dis qu’il est docteur, c’est en raison de l’intérêt que portent à cette précision certains de mes contradicteurs, et parce que je cours au-devant de leur désir de savoir.
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– On entend parler d’Étienne Davignon, ces jours-ci.
– Oui. Il est vicomte.
– C’est moderne!
– En Belgique, les titres nobiliaires sont protégés par l’État.
– Yesse! Ils appellent ça une démocratie.
– Non. Deux démocraties!
– Ah oui! Selon la théorie de l’histrion Bart Le Tisserond.
– L’historien?
– Excuse-moi. L’historien Bart Le Tisserien. Dans son cas, histrion égale historien et réciproquement, comme dans toute égalité.
– Y a pas à dire, l’histoire est le lieu de tous les racontars.
– Indispensables! Quand t’es chasseur et que t’écris l’histoire des lapins et pour les lapins, les racontars sont indispensables.
– Davignon donc était l’autre jour à Radio Première, j’te dis, dans une émission qui s’appelle Le Grand Oral.
– Quelle audace!
– Tout à fait. Les journalistes ont le droit de lâcher la bride à la critique. C’est dans le titre de l’émission.
– Un titre nobiliaire.
– La Rtbf tout entière va être faite comtesse. Lire la suite
Bonjour!
La Belgique francophone avait déjà inventé le socialisme royaliste, par peur que la Flandre ne lâche le pays, qui est un royaume. Les socialistes, parti dominant l’électorat francophone, ont estimé à haute analyse que le roi serait un garant de l’unité du pays et que protégeant la royauté, on protégerait la Wallonie. Car cette dernière, en recherche d’une reconversion, aurait à craindre d’une éventuelle perte de la contribution aux budgets nationaux d’une Flandre récemment enrichie. Alors qu’au référendum dit de la question royale, en 1951, les francophones à majorité socialiste et libérale auraient volontiers liquidé la royauté, cette dernière fut sauvée par la Flandre, à l’époque encore rurale et déjà conservatrice. Précisons qu’il s’agit ici de l’unité géographique et administrative, car pour ce qui est de l’unité des patrons et des syndicats, celle-ci est nouée depuis longtemps, s’agissant des élites syndicales plus que de la base, bien entendu. Les syndicalistes socialistes médiatisés ne cessent de pleurer pour que vive la « concertation sociale », une musique, on ne sait trop pourquoi, si douce à leurs oreilles.
Après la baisse des ventes qui a suivi la fin du communisme en Europe, le mur de Berlin tombant en novembre 1989, et la fin de la guerre froide, le marché mondial de l’armement est aujourd’hui à nouveau au plus haut. Lire la suite
Bonjour!
J’ai vu ce film qui fait parler de lui, Demain, un documentaire de Cyril Dion avec Mélanie Laurent.
Les critiques dans la presse saluent son optimisme et sa fraîcheur, et semblent s’interdire d’être réellement critiques. Comment dire du mal d’un tel élan de positivité quand les bonnes nouvelles sont si rares?
À l’oral, dans les conversations entre amis, le commentaire le plus répandu énonce que c’est un film dont on sort optimiste.
Autant le dire tout de suite, je suis sorti de la projection fort perplexe et même, franchement sceptique. Lire la suite
Bonjour,
C’est dans le courrier des lecteurs du quotidien L’Avenir (vaste programme) du 26 décembre 2015, à la page 24 de la seule version dont la pagination n’est pas arbitraire, la version papier:
L’Occident est mort
Son culte fanatique de l’illusion matérielle l’a tué, lui et sa « civilisation », de toutes les hontes, abominations et horreurs, de toutes les stupidités et méchancetés, de toutes les régressions animales, de tous les vices sans frein.
L’âge d’or peut donc commencer. Il est en effet d’ores et déjà dans le coeur de ceux qui osent les humbles et silencieux exploits quotidiens du service désintéressé, qui en dépit des conditionnements écrasants et continus osent pratiquer en pensées, en paroles et en actes, toutes ces valeurs fondamentales plus fortes que tout, vérité, droiture, paix, amour, non-violence, qui osent ainsi s’affranchir du joug de l’ego et redonner toute la place à la grandeur de leur être réel, indestructible, au potentiel infini, qu’on l’appelle Dieu, Soi, Esprit, qu’importe.
Honneur et gloire comme jamais et très joyeux Noël à tous les courageux résistants de l’ombre ! La vraie liberté et la félicité sont au bout de leur guerre à toutes les guerres !André STREEL, Liège.
Bonjour!
Nos sociétés, Californie en tête, versent dans l’ère « post-industrielle ». Cette réalité n’est vraie qu’à condition de séparer les uns des autres les territoires d’un monde que l’on déclare par ailleurs unifié dans la ‘mondialisation’.
Car la société post-industrielle n’existe pas sans l’industrie. Elle serait morte sans qu’ailleurs des usines ne fabriquent les objets matériels omniprésents, en particulier les plus récents. Lire la suite
Bonjour!
Je livre ici quelques extraits d’une conversation à bâtons rompus. Qui échappa, je l’espère, aux bâtons de chaise.
(Les bâtons de chaise sont connus pour leur parole rugueuse et capricieuse, voire brutale, tandis que les bâtons rompus, comme la glace, et brisés, comme le silence, délivrent un discours de feu et de chaleur, excellant dans tous les registres. Seul leur échappe peut-être, à ces brillants causeurs, ce que l’on a dit de Mozart, dont la musique paraît-il habitait encore le soupir qui la suivait. …Mais une raison en était que le pauvre Wolfgang-Amadeus n’avait pas le temps de vieillir! Ce temps n’est jamais donné que faussement, comme à nous, à notre table à bâtons, où nous le payons au prix de la frivolité.
– Oh là. Attention… Mettons les parenthèses, et ne nous égarons pas!)
…
Quelle est la part des services dans le PIB? Banques et assurances comptent-elles parmi les services? Lire la suite
Bonjour!
Robot est un mot qui nous vient du tchèque « robota ».
Le terme signifie « travail, besogne, corvée ». Paré d’un exotisme en noir et blanc qui est celui de Kafka et du Golem, il porte son lot de fantasmagories inquiétantes.
Qu’y a-t-il en français pour le dire autrement? Automate, déjà utilisé au XVIIIème siècle, qui ferait se dégonfler bien des soufflés, est interdit.
Dans la vidéo ci-dessus figure un robot japonais très habile au iaijutsu, un des arts traditionnels du sabre nippon.
On y voit que les lames des sabres sont damassées ! L’acier damassé aussi, comme l’art du samouraï, a demandé quelques siècles de méditation.
La grande inquiétude, ou la grande anticipation, est aujourd’hui, dans certains milieux par ailleurs ou prétendument éclairés, qu’un jour les robots seront autonomes et se passeront de nous, les humains.
Un scientifique américain a même nommé ce moment. Lire la suite
Bonjour!
Romaric Godin nous a livré une fois de plus un excellent article sur le site latribune.fr, sous le titre « Grèce : y a-t-il un vrai désaccord entre Paris et Berlin ? »
On se doute que la réponse est « non ». Romaric nous explique comment Merkel aurait lâché la bride à Schäuble pour faire peur au gouvernement Tsipras, tétanisé à l’idée de quitter la zone euro. Car si le « grexit » est de longue date la préférence du bundes-ministre des finances, les aléas de l’aventure font reculer les plus prudents, dont la chancelière.
Pour rappel, à partir du moment où Tsipras, abusé, a cru que l’eurozone était prête à l’exclure des bénéfices du fétiche monétaire unioniste, à partir de ce moment, il était cuit. Il a tout accepté pour rester dans l’euro, et Angela n’avait plus qu’à faire son business as usual, faire accepter au Bundesrat l’accord imposé à Tsipras.
La chancelière aurait joué Schäuble dans sa stratégie personnelle contre la Grèce. Romaric Godin montre qu’aussi acharnés soient certains gouvernements (Finlande, Slovaquie, pays baltes) sur la ligne Schäuble, c’est l’Allemagne qu’ils suivent et si Angela Merkel impose un aménagement, personne ne proteste parmi ces héros.
Cependant la France est sortie du bois tout à la fin, au moment de la défaite de Tsipras, tentant de faire valoir qu’elle aurait une position indépendante de Berlin, voire même conflictuelle, et que ce serait la France qui aurait empêché Schäuble et sa bande d’exclure la Grèce de l’euro – alors que c’est Angela qui a fait ça. La France de Hollande-BNP-Paribas n’a en réalité pas cessé de laisser les coudées franches à Deutschland GmbH*, dans la crise grecque, et depuis plus longtemps même, et en retour la chancelière laisse Hollande et son ministre des finances Sapin faire leur numéro devant les micros. Je vous renvoie à l’article pour les détails, très instructifs, et pour la vue d’ensemble, très convaincante.
*
La comédie en place permet à Hollande de prétendre « équilibrer » le rapport avec l’Allemagne, voire de s’y opposer. Lire la suite